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LETTRES MISSIVES

B en la dicte charge, nous avons fait resolutionxle ne le consentir pas, et renvoyons presentement ce porteur vers le dict s' de la Hilliere, pour luy faire entendre que nostre volonté est qu’il la tienne et garde . encores, au moins tant que la dicte ville sera au peril oùielle est que les ennemys n’y facent entreprinse ; et luy dellendant bien expressement d’en traicter ny composer avecq personne, qui que ce puisse estre ; et parce que nous sçavons que ce qui luy en avoit faict venir la volonté estoit pour altaires en sa famille, la recompense qu’il en pouvoit tirer, nous luy promettons de la luy donner meilleure qu’il ne la peut attendre . de personne ; et quand bien il viendroit faulte de luy, avant qu’il ne l’eust entierement receue, nous nous obligeons de la faire valoir aux siens, afin qu’il n’ayt plus ceste apprehension, et que de meilleur cœur ` il continue de vacquer à sa dicte charge, comme nous nous asseurons qu’il fera ; vous ayant bien voulu faire scavoir ceste notre resolution, de laquelle vostre particuliere consideration et instance que vous nous en avés faict faire a esté .un des principaulx fondemens. Vous adviserés de vostre part de vous accommoder tousjours en sorte, avecq le dict ' s' de la Hilliere, qu’il ayt encores plus d’occasion de se plaire en sa dicte charge : nous remettans du surplus de ce que nous aurions à vous dire sur ce subject à ce dict porteur que nous 'depeschons exprès, reservant à vous renvoyer vostre depputéidans peu de jours, et avec, le plus de contentement sur ce que vous desirés de nous qu’il sera possible. Donne à Mantes, le xxv_]° octobre 1593. , HENRY. i . . roncnr. `