Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/617

—' DE HENRI IV. 599 4 _ -poser aux desseings de mes ennemys, lesquels avec toutes leurs forces . sont entierement bandez contre mon Estat ; mes forces estant occupées en divers lieux de mon Royaulme, et mes afiaires reduits à tel estat ‘ par la longueur de_la guerre, que je ne puis, avec mes forces seules, resister aux grands e'H’orts des Espagnols. .l’ay besoin dlestre assisté de vostre favorable secours. Le s' de Buzanval vous a faict entendre particulierement ce qui mlest necessaire et que je desire à present de ,—vous ; en quoy je vous prie m’assister et croire que d’autant que le dict secours me sera envoyé promptement, plus les efiects qui en . greussiront seront utiles et advantageux à nos allaires communs ; et vous en auray davantage d’obligation, m'ayant secouru au fort de mes aflaires. vous escriray dans peu de jours plus particulierement tou- chant le dict traicté, auquel fapporteray tout Yadvancement que je, pûurray, comme je vous prie faire de vostre part, et ce pendant me renvoyer le dict s' de Caluart, instruict de la resolution que vous au- rés prise, tant pour le general de nos aiiaires communs que pour le secours present que fattends de vostre favorable assistance, selon les ouvertures qui vous en ont este faictes par le s" de Buzanval, mon am- _ bassadeur : et sur ce, je prie Dieu, Tres chers et lions amys, qu’il vous _ ayten sa saincte et digne garde. D’Al ;>beville, le xv1_]° jour de juin 1596. ' HENRY. _ ‘ rorinix. I L 1596. — 17 wm. — II". I Cop.- Bibliothèque de M. Monmerqué, Ms. intitulé : Lettres à Fambassadeur du Levant. . i [À DE BREVES.] .Ã _i il p Mons' de Breves, Par vos lettres du xx1111° de mars., '111 et x apvril, vous nfavés rendu compte de vostre negotiation avec le Hogeat, et de- puis avec le general de llarmée, pour l’employ de leur armée de mer ; par où j’ay recogneu que je nedoibs pas faire grand estat de l’assis- tance de ces gens—là, puisqu’ils marchent si froidement qu’il appert