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LETTRES MISSIVES

i i peut-estre _seroient bonnes et considerables en toute aultre saison, i nostre necessite devient d'heure' à aultre plusgrande, et les occasions d’y rem_edier se perdent ace que nous sommes meus de vous dire, en general, stu ce subject particulier des dillicultez que nous sommes ad- vertys que vous faites à la verillication de nostre edict d’election du_ i siege presidial de nostre ville de la Fleche, rendant par ce moyen l’es , perance que nous en avions d'en tirer quelque prompt_ secours pour subvenir à. nostre dicte necessite vaine et sans effect ; ce qui nous est de si grand prejudice que nous ne pouvons qu’en nous plaignans du paséé, nous ne vous admonestions de nous en donner plus de satisfac- _ tion a l’advenir, procedans par vous àj la veriilication sans plus y ap- porter de longueur ny retardement : et n’y faites faulte, sur. tant que ` desires que"nous croyons que vous aves le bien de nostre service en recommandation.'Donné au camp devant la Fleche, le V1l_]° jour de may 1596. V, ‘ . nuziâ. i ` 1596.+13 MAI. i A 'W i iOrig. — Archives du feu duc de Gra¤îont=Caderousse. Copie transmise par M. le préfet j a, h ~ de Vaucluse. U i A MONS" DE VACHEBES. Mons' de Vacheres, .l’ordonne à mon cousin le maresohaldd’Ornano de me venir trouver à ce mois’de juillet prochain avec toute la caval- lerie de mon pays de Dauphine, dont j’ay resolu de me servir pour quelque temps _pres ma personne. Et parce que je sçay que, si vous , estes de la partie, elle n’en sera que plus forte et meilleure, pour la cognoissance que j’ay de vostre valeur à mon service, je vous ay bien voulu exhorter et- prier de ne perdre .point l’occasion d’assister mon dict cousin en ce voyage, et d’y amener avec vous la meilleure troupe de vos amys qu’il vous sera possible ; vous asseurant que vous seres le tres bien venu, et trouveres telle- part en mes bonnes graces que vous