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LETTRES MISSIVES


prieres pour eulx à vostre endroict, `ne voulant croire que je sois si peu favorisé de vous que pour le regard de ces` deux gentilshommes _ je ne puisse rien obtenir de ce que je me suis promis de vostre bonne volonté. Si cela m’arrive, _j’auray beaucoup d'occasion d'accuse_r mon' malheur, auquel il semblera qu’ils participent seulement— à mon occasion, ainsy que j’ay donné charge àîmon cousin le duc de Bouil- _ lon de vous representer et _vous en supplier en mon nom : et me pro- mettant ceste grace, à cause de vostre bonté, aprés vous avoir bien - humblement baisé les mains, je vous prieray de me croire et tenir, Madame, pour Vostre bien humble frere et afïectîonné serviteur, ' ' i HENRY. Ce xxv° avril, à Boulogne. U . = [1596.]-- 25 AVRIL. —Il"‘°. . Orig. autographe. -- A Londres, State paper 0[lice. France. Transcription de M. Lenglet. ` I A MONSB CECYLL. i~ Mons' Cecyll, Ayant sceu par le s' de Sancy comme vous vous estes employé en ce qui me concerne, et avec quelle aflection vous avés em- brassé cé dont il vous a requis de ma part, envoyant mon cousin le duc de Bouill_on, mareschal de France, vers la Royne, ma bonne sœur, _ je n’ay voulu dillerer plus longtemps à vous remercier de vos bons offices, et vous prier llassister de vostre advis en ce qu’il a à luy pro- l poser de ma part, et dont je llay chargé ; vous priant de le croire comme moy—mesme de ce qu’il vous dira, et que je n'oublieray ce ser- vice et m'en 'revancheray où il s’en presentera occasions, pour vostre particulier, de la mesme façon que vous le sçauriés souhaiter : et re- mettant le surplus à '-la suffisance de mon dict cousin, je prieray Dieu vous avoir, Mons' Cecyll, en sa garde. Ce xxv° apvril, à Boulongne. ` HENRY.