572' p LETTRES MISSIVES vous avoiren sa saincte garde. Escript- à Abbeville, ce xvii_]° avril 1596. . ~
. I `roncm. I [1596. 1 — 18 AVRIL. —II'"°. _ J Orig. autographe. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 9057, fol ; 1. Cop. — Fonds Fontanieu, Ms. P. 73, fol. 76 verso ;- et Suppl. fr. Ms. 1009-2. A MON COMPEBE LE CONNESTABLE DE FRANCE. Mon compere, Je vous envoye ce porteur en toute diligence pour ` vous dire comme la ville de Calais se rendit hier. La citadelle tient encores, et le mesme moyen qu’il y avoit de secourir la ville, nous l’avons de secourir la citadelle. Je m'en vais pour le recognoistre ; et si toutes les villes en font de mesme, il ne faut plus parler de rien faire : ils n'ont pas enduré un assault, et se sont contentez des bresches. Ce_ porteur vous en dira les particularitez. Bonsoir, mon compere. Ce jeudy, à neuf heures du soir, à S‘-Valery, xv11_]° avril. _ . 7 i A HENRY ; L U Sjil y a moyen de secourir la citadelle, vous me reverrés bientost. 1596. — — 20 Avait., Orig. — B.'N. Fonds Béthune, Ms. 954, fol. 120. ` `À Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. [AU CONNÉTABLE.], _` _. L Mon Cousin, J’ay receu vostre lettre du XVIe, et suis bien aiseet fort content de l’ordre que vous avés donné pour lortilher vos . tranchées. ll avoit couru icy un bruict qu’elles avoient esté attacquées par les ennemys ; mais _]y depuis receu une lettre de mon cousin le mares- _ chal de Laverdin, du XVl1°, par ce porteur, qui n’en parle point ; qui me faict croire qu’il n’en est rien. Je vous advertis jeudy, de S‘-Val-
