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DE HENRI IV. 535 nir. Les dicts tresoriers estoient tenus par leurs articles de fournir la ` dicte Somme et en donner toutes asseurances, qui me laict juger que ladicte somme de xv mil livres ne leur debvoit estre accordée, sans qu’ils feissent plus grande advance ou aultres conditions plus advan- tageuses pour mon service. Toutesfois, mon Cousin, puisque la dicte 0 l t d t b l l t àl li s mme eur a es é accor ee, Je rouve on qui s 'ayen, a c arge qu’oultre les XL mil livres qu’ils doivent fournir comptant ils en bail- leront encores X mil, qui sont quarante mil livres sur les cent mille. J’ay necessairement aliaire des dictes X mil livres pour satisfaire a ce — qui manque du payement de mon armée du mois passé, et aux anltres despenses, qui sont si pressées que je ne m'en puis passer : qui me Iaict vous prier, mon Cousin, de .tenir la main pour me faire envoyer promptement la _dicte somme. J’ay certain advis que le cardinal part aujourd’huy.de Bruxelles pour venir en son armée et slacheminer droict à moy. Vous sçavés combien je suis_ ipressé pour le payement de la cavallerie qui est en mon. armée, pour celle des lansquenets, pour le travail qui se faict à la chaussée, et pour beaucoup d’autres despenses qui sont necessaires, et sans lesquelles ce siege ne peut estre continué. Le s' d’Incarville vous representeraceque je luy mande de Lestat des vivres de mon armée, à quoy il est aussy besoing de pourveoirpromptement. J’en escris à ceulx de mon conseil, auxquels je vous prie faire entendre l’estat et les necessitez de monarmee, et to e bl y pprt t d elemal IB e re us nsem e a o erun si rom reme e, u 1 .' - veois ne puisse arriver.: à quoy je vous prie, mon Cousin, de vous lait Bastien, allait souper chez lui, etyme- homme ‘de`. considération, ne sachant nait non seulement ses maîtresses, mais lai quelle seigneurie donner au père de la Reine. Il y réunit même, en 16oo, le con- mariée, Zamet lui dit froidement de le seil qui eut à examiner de nouveau si l’on qualifier seigneur de dix-sept cent mille ` recevrait en France le concile de Trente. écus. » Plus tard il prit les titres de baron Zaniet [itd’un de ses fils un évêque duc de de Murat et de Billy, conseiller du Roi en , Langres, pair de France. « Il devint si pé- ses conseils, gouverneur de Fontainebleau cunieux, dit l’auteur des remarques sur la et surintendant de la maison de la Reine Confession de Sancy, que le notaire qui fai- Marie de Médicis. Il mourut en 1 6 1 A, âge A soit le mariage d’une de ses Hlles avec un de soixante-deux ans. i