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DEHENBI IV. 531 pour vous dire que. je suis tres aise .qu’il vous assiste et face vos af`- ‘ faires ; car je sçais qu’il est homme de bien, et qu'il s’en acquittcra fidelement. Mais parce que j’ay besoin de luyicy promptement, tant pour respondre la depesche de Savoie, que pour traicter avec nos Suisses qui sont icy et qui Yattendent depuis huict jours, et dont je ' ne puis me developper sans luy, je vous prie me l’envoyer en poste, incontinent la presente receue, allin qu'il soit icy lundy sans faillir, et je vous le renvoieray deux jours aprés pour achever vos affaires. Car il ne m’est pas possible de faire attendre plus longtemps les dicts Suisses ; et principalement Diesbac et ses gens ne menacent pas moins que de ployer leurs enseignes et me habandonner : qui m’arriveroit tres mal à propos, sur l’attente des ennemys en laquelle je me re- trouve, comme vous pouvés trop mieulx juger : et comme je ne vous fais la presente à aultre fin, je prieray Dieu, mon Cousin, qulil vous a ensa are. e -en, ex emarsi . yt g d D S’C yl v_]°d 596 , HENRY. ‘ ` DE unurvirtn. 1596. — 16. MARS. - IIIm°. _ Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9Q5A, fol. 63. ` Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-2. p .. [AU CONNÉTABLE.] .Mon Cousin, J’a veu ar vostre lettre du Xlllle et entendu ar la Y P P Varanne les diflioultez qui se presentent en la publication de l’edict de la paix, et le remede que vous y avés apporté, estant allé` en ma ` court de Parlement, et ayant faict entendre à ceux de mon dict Parle- ment le prejudice qu’ils faisoient à mon service en retardant la publi- cation du dict edict ; sur quoy, ayant faict entendre par plusieurs fois , ma volonté à ceulx de mon dict Parlement, je trouve fort mauvais la ,. - . ., • . longueur qu ils y apportent et la facilite avec laquelle ils endurent les V traverses `qu’aucuns veulent apporter, non tant à la verification du dict edict qu’au bien de 'mes affaires. Fay sceu que l’opposition.qui a esté ' . A 67.