Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/535

A DE HENRI lV. 517 ' aulcun interest, nous ne laisserions de louer Vostre Vertu, par Ou VOUS pouves croire ce que VOUS (levés esperer du service que VOUS nous avéslaict en ceste occasion, qui est le plus grand et singulier que nous POI.lVlO1'lS I`ûCûVOlI` IlOI1 SûUlûHlûl'lll de vous, Il'l8.lS 311SSy de Illll ZlLltI`û DOS _ SûI’VlllûI.lI’S ût SUl)jûClÃS2 2.311 Il'lOyûl] de ql10y IIOUS VOUS 3SSûUI’ODS PTC- mierement que nous vous en sçaurons bon gré à jamais, et le recog- noistrons envers Vous et les Vostresieternellement ; secondement que nous Vous ferons jouir de tout ce que nostre tres clier nepveu le duc (lû GlllSû, gOllVûI’I1ûI1I`ûlL I'lOSl.1`û llûI1`l§ûI'13.Dll gûIlûI’E1l ûI`1 l’lOSlLI`û COl'l’llZû ûl. i de `PI’OVûDCû, VOUS3. promis ûll accordé ûl'1 I1OSllI`û l'lOl'Il3§ 'dOl'1lZ HORS VOUS en-ferons Clepescller les lettres et provisions necessaires, comme nous ferons pour la confirmation et conservation des libertez et privi- leges de nostre ville de Marseille : et finalement que nous vous ferons servir d’exemple à un chacun, et de memoire à la posterité, de nostre gratitude’*, comme de vostre fidélité, en laquelle nous vous prions de perseverer. Donne au camp de Bouy, le vf mars 1596. ` I HENRY. ils avaient chassé les Génois.A llinstigation “ Ces promesses consistaient dans une de Nicolas de Bausset ; `urisconsulte de somme de cin uante mille écus, le bâton ` _. J ‘l ' Marseille, exilé par Louis _d'Aix et Casaux, de viguier et les principales charges de la il se servit de la conliance qu’avaient en ville pour ses parents et amis. _ lui ces deux ma istratsusur ateurs our ° Outre l'accom lissement de ces ro- , S P P P P livrer la ville au duc de Guise ; ce qu’il messes, le Boi-anoblit Pierre Libertat et exécuta, sinon avec loyauté envers ses pre- son frère Barthélemy, et une inscription miers amis, du moins avec beaucoup de gravée en leur honneur fut placée sur la résolution et de bravoure. porte Royale. Pierre Libertat mourut l'an— ’ Le service que rendit. Libertat en in- née suivante. On rendit les plus grands troduisant le duc 'de Guise dans la ville de honneurs à sa mémoire. Le président du Marseille, que ses magistrats allaient livrer Vair prononga son oraison funèbre, une aux Espagnols, dont la flotte se tenait toute statue lui fut élevée dans l'hôtel de ville, el ' prête et en vue, fut considéré comme si im- l’on fonda pour lui, à perpétuité, un ser- iortant, ue Henri IV s`écria en a renant vice ui se célébrait tous les ans, le 18`fé- l (I PP (I cette nouvelle : « Cest maintenant que je vrier, dans l`église de l’Observance, en pré- suis Roi ! » sence du viguier et des consuls.