Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/521

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. 503 advis du commandement qu’ils ont de la Royne, ma dicte seur, de ` }`ormer leur 0 osition our ce` re ard, et .de suivre en cela l’advis g O • | ' qui leur sera donne par ma seur la duchesse d’Angoulesme, et par aulcuns de mes serviteurs tant du Parlement qu’autres de mon con- seil qu’ils cognoissent avoir esté fort afiectionnez au service du feu Boy, mon seigneur et frere, ayant agreable que ceste allaire se con- duise par ceste voye, j’escris au s' de Cheverny, mon chancelier, qu’il ~ —assemble les uns et les autres, et qu’aprés les avoir rendus capables de la sincerité de mes intentions et de tout ce qui s’est passé pour ce regard, ils advisent quelque expedient pour donner, sur ce, conten- tement à la Royne, ma dicte seur, alîin qu’elle n’empesche ou retarde _ le fruict que je me suis promis du dict edict au bien de mon service et repos delmes subjects ; à quoyje vous prie tenir la main, et rendre capable `ma dicte seur d’Angoulesme de mes intentions, aflin que cog- _ noissant le but et sincerité d’icelles, elle y tienne la main de sa part : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa_ saincte garde. Esoriptau camp de Cervés, l6 XVlJ° jour de iebvrier 1596. ' ‘ HENRY. ' i rornsa. ges el ; informations sur ce faictes depuis ce à quoy le devoir de lidelité les oblige, sept ans en cà; par lesquelles il nous a ap- attendu ce que dessus, plusieurs autres ÃPBTII (llllil Iliy 3. ÀUCUUC CI'12lI’gC contre les gI`3.l'ldCS considerations àCC l'lO\1S IIIOUVRDS, princes et princesses nos subjects qui s’es— et le serment par eux faict 11'avoir consenty toient separez de l°0beissance du feu Roy, ny participé au dict assassinat : Dellendons nostre tres honoré seigneur et frere, et la à nostre procureur general present et à nostre : Avons declaré et declarons par ces venir, et tous autres, d’en faire contr’eux presentes, que la dicte exception- ne se aucune recherche ny pcursuicte, et à nos pourra estendre envers les dicts princes et cours de parlement et à tous nos autres ' princesses qui ont recogneu et recogncis justiciers et olïiciers d’y avoir esgard. ii tront envers nous, suivant le present edict, '