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DE HENRI IM. 495 la leur : ce que je vous commande de repeter, à cause de plusieurs I _ bruits de paix d’entre le roy d’Espagne et moy, que font courir mes. ennemys, qui sont recueillis trop legerement par aulcuns, lesquels font profession de defiance pour traverser toutes bonnes œuvres au- tant` quelquefois à leur desavantage mesmes que de nuls autres, des- quels je ne doubte que les dits s" Estats ne soient souvent abreuvez ; mais priés—les de ma part de ne s’esmouvoir aulcunement, et se con- j fier du tout en ma foy et parolle’. .... I A . l596. — 5 Fiâvmnn. Cop. - Bibliotheque de M. Monmerqué. Ms. intitulé Lettres à l'amba.<:adeur du Levant. _ [A MONS“ DE BREVES.] _ ' ‘ Mons' de Breves, Il n’escbet pas grande response à vos lettres du XVIIC novembre et llllc decembre, que j’ay receues le lllc du mois de janvier, avec le duplicata de celle du deuxiesme du dict mois de no- vembre, de la reception desquelles je vous ay adverty par les miennes du XVIe janvier que j’ay adressées au s' de Maisse. Personne ne croit que ce Seigneur face le voyage d’©ngrie, tant il a jusques à ceste, beure montré peu de courage ; mais il ne fentreprendra jamais plus à propos que maintenant, car toutes les forces dont l’armée imperiale estoit composée l’année derniere sont separées, et l’Empereur aura peine de les remettre -ensemble en la presente, du moins si prompte- j ment, d’autant que ceux qui les avoient menées ne peuvent pas repar- tir si soudain, et que chascun estime le peril estre plus esloigné de soy qu’il n’estoit, à cause des victoires et advantages gagnés l’année passée ; joinct qu'il fault que ce Seigneur combatte le prince de Tran- silvanie avant qu’il puisse passer oultre ; lequel on croit estre assez puissant et genereux pour l’arrester, voire pourile vaincre, s’il ne vient plus fort et n’est plus heureux que Sunan-Bassa, lequel a esté grande- ment blasmé de ses derniers exploiots. La mauvaise intelligence qui ° lfextrait transcritiau registre s'arrête ici.