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DE HENRI IV. — l189 — qu’aprés toutes ces asseurances, le dict comte de la Proche en_demeu— rast sur ses incertitudes ordinaires. Il fault, s’il accepte ce que je luy ` envoye, qu’il me vienne incontinent trouver, et face declaration cer- taine de sa volonté. Ce que je m’asseure que vous sgaurés manier de ' sorte qu’il n’en succedera que bien ; ce qui me gardera de vous faire ' icy un plus long propos, me remettant de ce que j’auray à-vous dire de surplus sur la creance de ce dict porteur : priant Dieu, mon Cou- sin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Folembray, le-xx° jan- vier 1596. ( _ HENRY. . . roncur. 1596. — 2li mvviisn. - I". Orig. — Arch. de M. ie marquis de Bourdeille. i A MONS“ DE BOUBDEILLE. CAPPITAINE DE. CINQUANTE HOMMES D’ARMES DE MES ORDONNANCES, SENESCHAL E'l‘ 0 couvnmvnun ma Mon mrs nn vnniconn. Mons' de Bourdeille, .I’ay veu par vostre depesche, et entendu en- core plus particulierement par ce porteur, l’estat de mon pays de Perigord, et comme les factions n’y sont pas encore du tout esteintes. .I’escris à ITIOD. cousin le mareschal de Matignon de prendre par là le chemin de son retour de Rouergue, mesme y donner quelque temps de sejour, pour, avec vostre advis et assistance, pourveoir à faire ces- i ser les dictes pratiques, qui viennent plus des animositez d’aulcuns A particuliers qu’à mon advis d’aultre_cause generale. Toutesfois il est bien necessaire d’y avoir tousjours les yeux ouverts, comme je vous prie de faire, et doresnavant faire vostre principal sejour en la ville de Perigueux. Il faut aussyobserver ce qui se fera en Angoulmois et Xainctonge, ou j’ay envoyé `mon cousin le duc de la Trimouille, avec lequel je vous prie d’avoir bonne correspondance, comme je luy ay ordonné de la rechercher avec vous. J’ay aussy entendu de ce ’porteu1 comme vous vous estes comporte par delà sur la suslevation qui s’estoit faicte d’aulcuns du plat pays, dont j’ay contentement ; LETTRES DE HENRI IV.-lV 62