Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/496

Cette page n’a pas encore été corrigée
ll'78
LETTRES MISSIVES


son ennemy il 11`est que d.e jecter ses armes dans ses entrailles ; ce uisne eron ucose e iciee e aa r, ùis n acc us- q’l f td tdSl tdClbeo lsot 0

1; t àl t uit e t ls o r umez e preparez eurs courses, e armez a rem n ui ne s n en la coste d'Espagne ; me laissant faire la guerre en Italie, comme vous les asseurerés que je Feray, s’ils me veulent accommoder des dictes galleres pour le dict temps seulement. Car jespere dans iceluy en faire dresser et mettre en mer un bon nombre, cognoissant que c’est le moyen de nous lortiiier contre nos commtms ennemys"; et sans la desbauche de m' d’Espernon, qui s’est opiniastré de demeurer en Provence contre ma volonte, j’y eusse desjà pourveu, car _j’ay cela- plus à cœur que toutes aultres choses. Mais _i’ay esperance d’accorder le dict duc d’Espernon, et, à faulte de c faire, de revolter tout le pays contre- luy, comme ont desjà commencé à faire plusieurs villes qui suivoient son party, sous la conduicte de mon nepveu le duc de Guyse et du s" de Lesdiguieres, qui sont entrez au dict pays pour mon service. ' Mons' de Breves, je vous descouvre mes intentions et desseings comme à mon serviteur, duquel jay esprouvé la fidelité, vous priant de les conduire de façon que j’en reçoive lecontentement que je me suis promis de vous. Pour conclusion, je vous diray que je desire esmou- ` voir ces gens-la à me servir des dictes galleres, et s’il est possible à faire la guerre en Espagne et du costé d'AH’rique ; car moyennant cela fespere bailler tant de besoigne au dict roy d’Espagne,. que je ne serois contrainct de prester l'oreille aux conseils du Pape ny des aul- tres qui mepressent de la paix. Mais aussy, sicela me manque, force me sera d’y entendre ; car, comme je vous ay predict, je ne puis seul soustenir davantage ceste guerre, tant mon royaume est Foible encores, " si _je n’eusse, entre aultres choses, desgarny le dict roy d’Espagne si puissant, ou despourveu de toutes choses necessaires pour me nuire. Vous leur en donnerés donc lialarme, telle que vous jugerés neces- saire, afin de les esmouvoir, et prenant garde toutesfois de les deses- ‘ Toute cette fin de l'alinéa manque dans le manuscrit de F ontette.