i 1595. — A nÉc1a :MBnE.—I"°.
Orig. autographe. — Archives de M. le marquis de Bourdeille. _
A MONS“ DE BOURDEILLE, i i n i
smvnscmu. ne Mon mrs DE pmucomn.
M ons' de Bourdeille, Vos lettres du xxv° octobre m’ont esté rendues
en ce lieu par le s' de Montardif, vostre lieutenant, qui m’a bien par-
ticulierement represente l’estat de mon pays de Perigord et l’aiTection
que vous aves à mon service. Et comme ce n’est pas de ceste heure
que vous m’en aves rendu preuve, je seray bien aise qu’il se presente
occasion de le recognoistre, vous priant, ce pendant, de continuer en i
ce debvoir, et croire que pour le regard de vostre entretenement, dont
le dict s’ de Montardif m’a parle, vous seres traicté comme les autres
senescbaulx de mon pays de Guyenne ; dont j’auray tres bonne souve- _
_ nance quand je feray dresser l’estat des garnisons de l'annee prochaine.
Au demeurant vous aves bien faiot de vous estre conduict par_l’advis de A
mon cousin le mareschal de Matignon, à coupper chemin au desseing ‘
de ces peuples qui s’estoient armez et eslevez contre monauctorite en
Q10!) dict pays de Guyenne, et auray bien agreable qu'en toutes occa-
sions vous executies ce qu’il vous fera entendre de ma part et pour le
bien de mon service, que e vous recommande : priant Dieu, Mons' de
Bourdeille, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript
au camp de Travercy, prés la F ere, le 111_]° jour de decembre 1595. '
v HENRY. '
. MDE ivzurvnrtz.
U 1595. — A n1§cEMBaia.—II‘“°.,
Cop. — Musée britannique, Mss. additionnels, vol. 4114, fol. 170. Transcription de M. Delpit.
I [A ..... L . . .... . .
Mon Cousin, La personne du s' Antoine Perez m’a tousjours este
tres chere, et sa presence et demeure en mon Royaume ne me sera
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