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DE HENRI IV. — 455 que vous m’aviés auparavant donnée de vostre affection et. liclelitéà mon service ; dont je vous remercie, et. vous. asseure que .ce~~tesmoi- gnage m’a esté tres agreable, comme _sera. celluy que vous me. pro- mettés de la. part de vostre lrere ; car je le desirez, et auray à. plaisir qu’il se resolve au plustost de quoy je luy ay donné occasion parles graces que Je luy ay accordees, faisant. response aux art1cles1qu1m’ont esté presentez de sa part ; vous priant croire que je seray tousjours tres aise de maintenir et conserver vostre. maison en honneur, et vous _ faire ressentir et aux vostres les effects de ma bonté, comme j’ay faict, de bon cueur à tous ceulx qui s’y sont adressez. et confiez. Je m’at— tends, au reste, que Sa Sainctetéme renvoiera bien tost le- s' du Perron avec ses intentions, ausquelles _j’ay deliberé de meiconformer tant quiilme sera possible, pour doresnavant me gouverner en mes aliaires par son paternel advis plus que de nul autre, comme e. vous prie luy f&ll`€ entendre, me, ramentevant souvent aux bonnes graces d°1celle : et je prieray Dieu, Mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript. au camp de.Travercy, le xv1_]‘* jour de : novembre 1595; ` ` HENRY. ne mzurvn.r.n.' _ 1595. — 17 Novnmmus. — V“‘°. _ Cop. — Musée britannique, Mss. additionnels, vol. 6873, Fol. 8x. Transcription de M. Delpit. A MON COUSIN LE CARDINAL TOLLETO‘. ' Mon Cousin, Je sçay que, aprés Dieu et Nostre Sainct Pere, doibs a Pintegrité de VOStI’e. conscience, l’absolution qu’il a. pleu à- ‘ FrancoisTolet0 0uToled0, que noshis- étre.entré.dans la compagnie de Jésus, il toriens appellentle cardinal TOIet,.était.né fut. envoyé danscette capitale du monde - à Cordoue., en 1532, etlit distinguer de si chrétien, où ses. leçons de théologie etdc bonne heure la supériorité de son esprit, philosophie,. ainsi que ses prédications, qu’il devint àquinze. ans professeur public lui acquirent une grande célébrité. Il fut clephilosophie dans Yuniversité. de Sala? prédicatetu des papes Pie-V, Grégoire XIII, . manque. Ce fut le prélude des brillants Sixte V et Urbain VII. Il remplit encore succès qu’il obtint à Rome, lorsque, après sous Grégoire XIV,. Innocent IX et Clé-