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LETTRES MISSIVES


tation de nostre saincte religion et au benelice publicq de la Chres- tienté, qui ne peut recevoir que tout advantage et utilité —de cesteac- ` tion, ainsy que les ellects tesmoigneront, et que le dict s' de Maisse _ vous declarera plus amplement de ma part ; auquel _j’ay aussy donné charge de vous remercier de vostre assistance en ceste occasion, et _ vous asseurer de la continuation de l’amitié que je vous porte, accom- pagnée d’une sincere allection de la vous tesmoigner aux occasions p qui se presenteront. Partant, je vous prie luy adjouter pareille foy ` que à moy—mesmes : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript au camp de Traversy, pres la Fere, le xv1_]° jour de novembre 1595. '

HENRY.

‘ ns Nsurvintr. 1595. — 17 NOVEMBRE. --IV“‘°. Orig. — Ms. appartenant à M. `l’abbé Caron, à Versailles. _ A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE. _ Mon Cousin, lay receu tres grande consolation de l’absolution . qu’il apleu à Nostre Sainct Pere me donner, et suis tres content de la bonne assistance que les s’° du Perron et d’()ssat m’ont mandé et m’avés aussy confirmé, par vostre lettre) que vous leur aves donnée en la poursuicte qu’ils en ont faicte ’, en mettant à eH’ect l’asseurance ‘ C’est dans leur lettre du 31 octobre, ‘Iu'il 11'estoit pas si ignorant qu'il ne sceust qui est la 35° dans les Lettres du cardinal bien que l'absolution donnée presentement d’Ossat. Ils y rendent compte de leurprea fraperoit un grand coup contre son frere, mière audience après l’absolution. =« Sa qui portoitles armes, et le pourroit ruiner Saincteté, écrivent-ils, nousditentre autres avec toute leur maison : et neantmoins il choses, que monsieur le cardinal de recognoissoit que l'absolution était si ne- Joyeuse avoit `fait de tres bons ofices en cessaire au bien de la religion catholique cest afaire ; et que lorsque son tour vint de et de la France, et de toute la chrestienté, dire sa voix et opinion, non seulement il qu'au hasard même de son propre frere et fut d’avis que S. S. vous donnast l'absolu de_ toute leur maison il supplioit S. S. de tion, mais aussy il l'en pria tres instam- la donner, sans plus dilïérer. » ment, et de le faire au plus tost ; ajoustant g i