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__ . q HENRI IV. l153, desire faire encore, s’il s’y resoult_ de son costé comme il faict et peut faire. Dites—en autant avec ses ministres, qui ont plus de part auprés deluy, voire mesmes à sa mere, puisquielle le possede, si vous pouvés y estre introduict. Enfin donnés ordre que je scache au plus tost ce V qui_ en doibt estre. Au demeurant ; il sera pourveu, à cecommence- nient d’année, à vostre entretenement, mieux qu’il n’a esté faict cy-de- vant ; car me trouvant tres- bien- servy de vous, je veux vous donner les moyens de continuer, comme je sçay quevous en avés la volonté ; laquelle le dict Mauferay n’a pas oublié encore de me representer fidellement. J e prie Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Au camp de Traversy, devant la Fere, le XVI.]': novembre 1595. _ HENRY. _ 1595. — 17 Novnmsnn. - III"*°. I _ Orig. autographe. — nrcb. des Médicis, légation française, liasse 3. Envoi de le ministre de France à Florence. i A MON COUSIN LE GRAND-DUC DE TOSCANE. _ Mon Cousin, Entre les aultres graces qulila pieu à Dieu de me çlespartir depuis mon advenement à ceste Couronne, je fais te_nir le premier rang, aprés celle de ma conversion, à la souveraine absolu- tion que j’ay eue de Nostre Tres Sainct Pere le Papeet ama recon- ciliation avec le Sainct Siege Apostolique ; dont j’ay receu tel conten- tement, qu’il m’a semblé m’en devoir conjouir avec tous les princes mes amys, et particulierement avec vous-, mon Cousin, qui m’y avés tres bien assisté. C’est pourquoy ayantlcommandé au s" de Maiss_e, conseiller en mon conseil d'Estat, vous aller trouver pour cest effect, sur lasseurance que j’ay que cesteinouvelle ne vous aura esté moins agreable qu’elle a esté desirée des gens de bien, je l'ay voulu accom- pagner de ceste lettre et vous dire que, comme nostre commune amitié et vos bons offices m’obligent à ressentir les prosperitez que l vous recevés de la main de Dieu, je ne doubte point aussy que vous ne participiés aux miennes, mesmement quand elles tournent à l’exal—