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(132 * V LETTRES MISSIVES i i I ` Ia en cela, l’un estant engagé pour l’argent qu’il luy `doibt, et l’aultre pour aultres considerations que pourrés juger. Pour le regard de lleschange de Boulogne" avec le Brouage, je llay empesché il y a longtemps, jugeant les desseings du dict duc d'Espernon ; et ne le puis trouver bon, ne vou- lant mettre des places de telle consequence sous la charge de celuy ‘ qui me faict paroistre tant de mauvaise volonté, ayant moyen_d’em¢ 'pescher qu’il ne vende Boulogne aux Espagnols comme il menace_ °, , quand je voudray Pabandonner à la royne d’Angleter1 e, l’aimant mieux- en ses mains _qu’en la puissancedu roy d’Espagne. _ J’ay veu ce que vous m’escrivés touchant le ttraicté de la trefve avec le uc e avo e a ue e ie vous rie e resou (re e arres er au ld dS y, lqll_] pd ll, tl' t _ plus tost ; et pour le regard du duc de Joyeuse, je vous prie, _mon Cousin, l’aSsister en ce qui se pourra faire POl.1I‘ le rendre content ; et en ce qu’il ira de vostre particulier interest, je vous prie ne craindre relascher du vostre pour accommoder le general de mes affaires, sur Passeurance que vous devés prendre de ma bonne volonté et des pro- messes que je vous ay faictes : et par le moyen des dicts accords je _ pourray pourveoir aux allaires de Bretagne et de Provence. Je suis recherché d’une trefve generale, du roy d’Espagne, alaquelle je me pourray accommoder. Quand je seray plus avant en termes, je vous en donneray advis. Le s' de Sancy amene deux mil sept cens lansquenetz' et quelque cavalerie de Lorraine, mess" des Estats m’ayans envoyé deux mil hommes de pied, et ayant deux mil Francois entretenus de leurs deniers dans mes villes de- ceste frontiere, je me pourray i " Cette ville était au pouvoir du duc quel le Roi répondait : ¤Serois bien ayse d’Epernon. de pouvoir descouvrir ce mien serviteur, ° Longtemps avant cette menace le Roi auquel il vous a mande que l'on envoyoit etait prévenu des intrigues du duc d’Eper— vingt mille escuz ; partant faites ceque vous non avec les plus grands ennemis du pourrés. Je seay bien que ledict duc [de royaume. D’Ossat en avait informé Ville- Savoie] entretient praticque avec le duc roy. M. de la Violette, premier médecin mais je ne recognois pas, par de S. M., alors chargé d'une mission du la dicte depesche interceptée, que les Hes- côté de la Suisse et de la Savoie, transmet~ pagnols et luy soient encore bien asseurez . tait un avis semblable à M. de Sillery, au- de luy, » (Dépêchemsteclenovembrex 5g!;.)