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i DE HENRI IV ; A (129 que je me propose par sa saincteassistance dlavoir de ceste pertesur _ _mes ennemys_: priant sa divine bonté qu’il vous ayt, Mons'. de Maisse, en sa saincte garde. De Peronne, le x111]° _jour.d’octobre 1595. - _ HENRY. i i - A I roman. i 1595. — 23 ocromus. A I Cop. —— B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-2. (D'après l’ancien cabinet de M. de Mandajors.) 4 . [AU CONNÉTABLE]- t Mon Cousin', Vostre depesche du vif de.ce mois.m’a esté rendue A

le xv° par ce courrier, lequel m’a trouvé en mon armée au delà de la

_ riviere de Somme entre Peronne et Cambray, où je me suis trouvé avec beaucoup d’aIl’aires ; ne se presentant occasion ou je puisse di- gnement employer mon armée, et ayant trouvé mes cousins les ducs ` de Montpensier, de Nevers et comte de S*-Paul, malades. Je n’avois prés de moy que mon cousin le 'duc de Bouillon, lequel, ayant esté ` longtemps absent de Sedan, m’a fort pressé de luy permettre d’y aller ; si bien qu’en toutes les aiiaires qui se sont présentées, quand je suis i _ arrivé en mon armée, je n’ay peu estre assisté et servy de tous ceulx desquels _j’attendois d’est1 e soulagé ; qui me laict avoir iniiny regret à vostre absence. Oultre le desir que _i’ay de vous voir, mon naturel i p est de mlesvertuer au plus tost des ailaires, comme j’ay faict en ceste occasion, ayant, en deux ou trois jours, pourveu au general de ceste province, licentié partie des forces de mon armée, et retenu ce que _i'ay jugé estre necessaire pour asseurer mes villes qui sont sur ceste ` frontiere. .]`ay’commencé Saint—Quentin, où jlay mis deux compa- _ gnies de Suisses et quelques gens de pied, oultre la garnison ordi-¢ naire. Je continueray de faire le semblable aux. aultres villes qui sont ' le long de là riviere de Somme, comme _j’ay faict es villes de Ham et i Peronne, ayant laissé le corps de mon armée es environs dela Fere, tant pour la conduite de quelques canons, lesquels je fais amener à _ Saint-Quentin, que pour incommoder de vivres ceux qui sont dans la