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DE HENRI IV. . ltl.7 peut rien apporter, si les forces qniavons mandées pour cest elliect n’y feussent bien promptement, et qu’il n’y ayt moyen de les maintenir ensuite, ce qui ne se peut que des moyens que nous attendons des edicts des jaugeurs de vins par tout nostre Royaume, de la creation d’un siege presidial à la Fleche et specialement de celluy des reunions ` à nostre domaine, revenus et augmentations du parisis des greffes, dont nous pourrons laire quelque service pour servir en ceste occur- rence, si vous la verfilliés presentement, ainsy que nous vous avons ` declaré hier de bouche, et donné charge à nos cousins le prince de Conty etcardinal de Gondy et au s' 'archevesque de Bourges de vous ° faire entendre de nostre part, et vous dire qu'au default de ce, nous desesperons de pouvoir secourir Cambray : ce que nous vous conju- rons de considerer, et tout ce qui vous sera represente sur cepar nos cousins, lesquels vous croirés de ce qu’ils vous diront de nostre part. Nous vous avons bien voulu les faire porteurs des presentes, aflin que ` leurs rangs et qualitez et ceste nostre lettre suppleent au dellault d’une jussion de nostre grand sceau, sur le rellus de la veriflication de nostre dict edict du parisis des greH’es.i La consequence d’une forma- ' lité obmise se peut reparer, mais non la ruine et le mal que peut_ apporter la perte de Cambray. Donné à Paris, le 1_]°_iour d’octobre 1595. _ HENRY. vorisn. _ l595. — 5 OCTOBRE. — I". Cop. — B. R. Fonds Brienne, Ms. 37, fol. 8 recto. Cop. — Musée. britannique, bibliothèque de Georges III, Négociations de M. de Loménic, fol. g. Transcription de M. Lenglet. [A LA ROYNE UANGLETEBBE.] . Madame, _ Le s' Roger Willems m’a trouvé sur le chemin de Lyon, venant secourir Cambray. Les lettres que je vous ay escriptes devant mon tmrrmzs ma unxm uv. — iv. 53