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2lL i LETTBEIS MlSSIVES A i i de S*-Denis, docteur en la faculté de theologie, connus tres zelateurs i de la religion catholique et tres capables pour s’acquitter dignement ' de l’ofHce qui leur est commis en cest endroict ; à ceste cause nous- " supplions tres affectueusementvostre Saincteté que le bonyplaisir _ d’icelle soit, de leur donner benigne audience en la representation qu’ils luy feront des choses susdites par la bouche du s' evesque du ` Mans, et en ce qui despend, adjousterla mesme foy à ce qu’ils luy diront de nostre part, qu’il luy plairoit faire ànostre propre per- sonne : priant Dieu, Tres Sainct Pere, qu’il veuille conseryer longue- A ment Vostre Saincteté au gouvernementde sa saincte Eglise. -_ . A Vostre bon et devot fils, _ . V [ 1593. ——1¤1N D)’AOûT.;l - Ilm. ` Cop. — B. B. Fonds Brienne, vol. 137, fol. A0 verso. h q Cop. — Musée britannique, Mss. additionnels 5456, fol. 101. Transcription de M. Lenglet. ` AU SACBÉ COLLÈGE. ' , Mes Cousins, .l’ay advis d’envoyer le s' evesque du Mans, conseiller en mon conseil d’Estat, et ayec luy le s' Seguier, doyen de l’eglise ca- thedralede Nostre-Dame de Paris, conseiller en ma _cour_ de Parle- ment, ensemble m*'° Gobelin, religieux —commandeur de l’abbaye de St-Denys, docteur en la faculte! de theologie, en la compagnie de mon cousin le duc de Nevers, vers Nostre Sainct Pere le Pape, avec charge particuliere concernant leur vaccation. Je leur ay ordonné de vous `voir de ma part et de vous donner communication de foccasion de leur voyage, de laquelle je desire que Sa Sainctete et le Sacré Col- lege demeurent autant satisfaits, comme j’y apporteray de sincerité et candeur, avec ferme resolution de restablir une bonne et durable reconciliation entre le Sainct Siege et le Royaume : et me remettant à ce que le dict s' evesque et aultres susdicts vous diront sur ce plus particulierement en mo11 nom, _je prie Dieu quil vous ayt, mes Couj sins, en sa tres saincte et digne garde. D i, i HENRY., .