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_ i DE HENRI IV. - 395 `j’aime' mieux employer l reste de ma vie à` esteindre ceste faction A par `les armes, puisque Dieu m’a faict la grace d’y donner tel advan- cement, que de l’espargner en couvrant ce feu de llapparence d’un repos, lequel se rallumant durant ou aprés ma vie, donneroit occasion ` ` à` messubjects de sedouloir de moy plustost que de s'en louer ; Il ' semble aussy que le dict duc de Mercosur, quand il mande à la Royne ma dicte dame et sœur, qu’il entend tousjours vouloir faire traicter - auprés dlelle, que ce ne soit son intention de vouloir faire faire ses allaires par Yaultre ; et ne voy pas qu’il puisse arriver grand inconve- nient de contenter la dicte dame du delayi auquel elleidemande que U vous vousaccommodiés avec le dict duc de Mercosur, pourveu qu’il J veuille accorder la dicte trelve, puisqu’il est maistre de la campagne, et que nous ne pouvons le contraindre a traicter plus tost, s’il nlen a envie. Vous communiqueres la presente au s' de la Rochepot et ` à mes aultres bons serviteurs de delà, afin d’en prendre advis, et me . . le donner de ce que vous en ferés : priant Dieu, Mons" du Plessis, qu’il vous avt en sa garde.` Escript a Lyon, le XX1ll]° aoust 1 5g 5. ` ' HENRY. . i' i ma snurvixtu. ` . 1595. —— 26 Août. . Ciop. L- Musée britannique, Mss. additionnels, vol. ZLII5, folf M3 et 1219. 'Iranscriplions de _ M. Delpît et de M. Lenglet. A I. fi [A 'ARTONIO PEREZ.] P il ` Mons' Perez, J’ay eu plaisir de vostre retour en mon Royaulme, et O je vous dis que vous estes le bienvenu, et veux que vous soyes reoeu ` comme vous merités ; et parce que je fais estat de me rapprocher de delà dedanspeu de jours, je ne vous donneray la peine depasser i plus oultre, mais je vous prieray vous entretenir en ma ville de Rouen, _, en laquelle j’ay sceu que vous vous estes advance, et escris presente- ment à mon cousin le duc de Montpensier qu’il avt soin de vous, p comme je desire que vous croyés que je l’auray tousjeours, tel que I -, ‘ 50.,