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388_ LETTRES MI_SSIVES g8i1ÈllhOlTiIT1€ €XPl`éS, P3? lêqllêl HOUS d€SlIlOl`1S 8.VOll’ VOSÈFG TCSPOIISC'. Donnéau" camp de Saint—Vy, le 1°' aoust 1595 1. ° ‘° `, - HENRY. ‘ roiicer. [1595.]- 3 Aoûr. __ i Orig. — Arch. de M.` le marquis de Bourdeille. A MONSR DE BOUBDEILLE. I Mons' de Bourdeille, J’escris à mon cousin le mareschal de Mati- gnon ce qui est de- mon intention sur Yassemblée- des peuples en mon

  • ’Les olliciers suisses à qui cette lettre dent, q ue dabandonner et quitterlesarmes

est adressée y firent la réponse suivante : à l'endroict de ceste comté, qui est tant ' «Sire, Nous avons receu les vostres, et alliée et voisine de nostre nation ; veu parelles entendu comme Vostre Majesté de- mesme que nos seigneurs superieurs nous ` mande et desire ue nous nous retirions de ont dellendu, artans du a s, de nientrer ‘l P P Y ceste ville de Salins, chose que Vostre Ma- en France, ny entreprendre aucun acte jesté saiche estre agreable a nos seigneurs d’hostilité contre sa couronne ; ce qui de- et superieurs. Sur quoy respondons qu'a— monstre par eII’ect que nos dicts seigneurs vant peu de jours avons receu lettres de nos ne’desirent pas moins observer la bonne dicts seigneurs et superieurs, par lesquelles - amitie et intelligence qui de tout temps a ils nous mandent qu’ayons à servir fidele- esté entre la couronne de France et nostre ment le roy et conserver de toutes nos nation. Si donc Vostre Majesté desire faire forces et pouvoirs les terres à S. M. Catho- le mesme ; elle doit par consequent laisser lique, et principalement ceste comté de en repos, et ne faire la guerre contre les - Bourgogne. Par ainsy n’ayans aultre com- alliez de nostre nation.. Mais si, en ce cas, _ mandement, ne pouvonsfaire moins que Vostre Majesté perseveredansson desseing, d'observer ce ue dit est. Veu mesme ue elle- eut bien `u er` ue cela donneroit (I (I P J S (1 partans ainsy soudainement et quittans la occasion- a nos seigneurs superieurs de place qui nous est commise et qu’avons penser de plus prés aux allaires. Ne pou- promis de garder, Vostre Majesté mesme vans donner, ceste heure, d’aultre res- ' nous pourra imputer cela à une couar— lponse, Iinissons la presente, donnée à Sa- dise et trahison, chose de nostre nation iins, lieu de nostre garnison, ce vj° d’aoust ‘ fort eloignée. Quant à la bonne amitié et_ 1595. intelligence entre la couronne de France « Deplusilaesté ditaudict gentilhomme et 'nostre nation, que Vostre Majesté es- que, si Sa Majesté nous veult venir trouver, cripttantdesirerl’observerinviolablement, elle nous trouvera prets, comme soldats \ ne trouvons meilleur moyen- et plus. evi» d'honneur et de valeur. >