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b . ., . 22I LETTRES MISSIVES _ conservation et- grandeur de, ceste Cguronne, recognoissant le debvoir auquel la naissance vousy oblige, me faict croire que vous vous y em- ploirés volontiers à present en foccasion pour laquelle fenvoye mon ' cousin le duc de Nevers vers Nostre Sainct Pere le Pape, et encores d'autant plus qu’il y va aussy _con_joinctement du bien dela saincte Eglise et religion catholique, apostolique, romaine, où__je me, suis joinct et uny par laxgrace que Dieu m’a faicte de me faire cognoistre que c’est la vraye Eglise ; qui est cause que je vous ay bien voulu es- crire la presente pour vous prier de vous rendre prés mon dict cousin le plus souvent que vous pourrés, et assister la charge q11'il a demoy de tous les bons advis et services que vous y pourrés apporter, croyant qu 1ls’ne seront accompagnez de mo1ndre iidehté que Je sçay qu'1ls peuvent estre meurement digerez par vostre prudence. Àussy vous veulx-je asseurer que les elfects que vous en rendrés en ceste occasion me seront un renouvellement si agreable de la souvenance de vos me rites en mon endroict, .que vous vous appercevrés (s’en oflrant la commodité) du bon gré que je vous en sçauray zpriant Dieu, mons’ Se- _ raphin, vous avoir en` sa saincte et digne garde. Escript à Melun, le dernier jour d’aoust 15 '3. A .l . ` i I mzvot. en faveur de la France. Il procura à M. de fait profession au temps le plus diflicile et _ _ la Clielle, envoyé en avant du duc de”Ne¥ le plus dangereux ; de sorte que chacun vers, l'audience secrète que Clément s’est promis que S. M. luy feroit du bien, se refusait d’abord à lui accorder, en ter- comme aussi le tenonsmous pour cardinal minant ainsi la conversation qu’il eut à_ce certain à la première promotion qui se _ sujet, avec le Pape : «A la place de Votre fera, pour avoir servi le Saint Siege plus de — Sainteté, je donnerais audience au diable trente ans. » (Lettre du IO mars 1596.) Il même, si je pouvais espérer sa conversion. » ne reçut pourtant le chapeau qu’en 1 ôolt ; . Concludendofnalmente, dit Davila, che sino il avait alors quarante ans de service au al demonio si doverebbe prestare orecchie, se tribunal de la rote, dont il était le doyen. si credesse ch'cgli fosse habile a corwertirsi. Henri IV le nomma à l'évêché de Rennes, _ (L. XIV.) D’Ossat dit. dans une lettre à après la mort du cardinal d'Ossat, mais il Villeroy : ¢M. Seralin est tel mérite que ne prit pas possession de son évêché. ll vous sgavés, et afectionné au bien de la fut aussi patriarche d'Alexandrie, et 1nou France autant qu’il est possible, en ayant rut en 1609. `