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SOMMAIRE HISTORIQUE. vii tenait de la Ligue. D'Alincourt, fils de Villeroy, qui avait traité d’une trêve— _ I particulière pour Pontoise, remet cette [ville le 1.7. Son père se rend auprès _ du Roi, et rentre au conseil.`Le 2j Henri IV est sacré à Chartres. Le der- `nier de ce moisllosny traiteavec Médavi de la réduction de Verneuil. Mfde Fontaine—Martel rend Neufchâtel au duc de Montpensier. M. de Bois- siae, conseiller d'État, est envoyé en Limousin et dans les provinces voi- I sines pour recevoir les plaintes des paysans soulevés en masses redoutables _ et appelés Croquants. La reine douairièrc offre au Roi sa médiation auprès du duc de Mercœur, son frère. Du Plessis-Mornay est chargé de l'acco1n- pagner ; mais elle le prie de ne la rejoindre qu’après ses premières entrevues avec leduc, à Ancenis. . V _ La prochaine réduction de Paris devient imminente. Le duc de Mayenne ` quitte cette capitale le 6 mars, pour aller hâter le secours qu'il attend à la frontière de Picardie, et il emmène sa femme et ses enfants. Le duc_de Guise _ quitte aussi Paris. Les intelligences pour enouvrir les portes au Roi augmen- tentrdirigées par les chefs du parlement et du, corps de ville. Le Roi revient . à Saint-Denis le 10. Brissac, qui avant le départ de Mayenne avait com inencé des négociations secrètes par fintermédiaire de M. de la Bochepot, prend un prétexte pour sortir de Paris toute l’après—midi du 1 li, et va con- A férer avec Saint-Luc, son beau-frère, traite avec lui de la part du,-Roi. llosny, de concert avec Desportes, abbé de Tiron, conclut le 15, à Rouen, le traité par lequel Villars s'engage à remettre au Roi cette capitale de la Normandie et les principales villes de la province, moyennant des avantages énormes et la charge d’amiral de France, qu'on ôte pour lui à Biron. Ac- _ compagne de toute la cour, qu’il a rej ointe à Saint—Germain, Henri IV se rend à Se_nlis, d’où il repart rapidement le 2Il aveclélite de sa noblesse, et ar- rive le soir à Saint-Denis. Toute la nuit du 2 1_au 22 Brissac, le prévôt des marchands Luillier, le premier échevin Langlois et leurs nombreux amis, de concert avec les chefs royalistes quiprécèdent HenriIV, s'occupent à pré- parer l'entrée du Roi, qui se fait `vers les cinq heures du matin, dans le plus grand ordre,' par la porte Neuve. Le Roi entend le Te Daum à Notre-Dame, _ dîne au Louvre, _assiste au départ des Espagnols, va rendre visite aux prin- cesses lorraines, et est reconnu par tous les corps de l'État. L'université prit un.délai qui ne se prolongea pas au delà `d’un mois. Les Jésuites sabstinrent en attendant la décision de Rome. ' Le capitaine du Bourg, commandant de la Bastille pour le duc de ‘ , . b