• que vous cherchés._Qui est fesclaircissement des choses passées et complaire aux auteurs des 'premieres faultes, au lieu dlen rechercher la punition. . _Or, ce chasteau traicte, et je veoy mes affaires en ceste province s’acheminer si heureusement par la bonté de Dieu, que j’auray bien 'tost achevé ce qui m’y doibt retenir. Cela faict, je feray un tom à Paris, pour donner bon ordre à ce que les occasions qui sont sur- venues ne m’ont permis faire pour mon service et` vostre regard ; en quoy vous cognoistrés par effet, si vous m’avés autrefois assisté en ma _ mauvaise fortune 2, comme vous me ramentevés par vostre lettre, que vous ay en tout temps plus aimé et mieulx traicté que ne vous con- seillent de publier ceux qui par leurs artillices vous esloignent de moy et des lieux ou vostre reputation vous oblige`, pour s’en prevalloyr à 'vostre dommage et au mien. Mais si par faulte de me- croire ils ob- tiennent llun, _j’espere pourveoir à ce' qui me concerne, _que je les 'feray descheoir de l’autre, à leur confusion. Cependant je me promets que vous me donnerés occasion par vos actions «de vous continuer faffection que je vous ay tousjours portée, chose que je souhaite au- tant que j’ay tousjours faict vostre bien, dont les bienfaits et pensions que ma tante, vostre mere, et vous, avés receus, et tirés encores jour- i _ nellement de moy, qui surpassent tous ceulx de mes predecesseurs, _ rendent si clair tesmoignage, que vous n’en pouvés doubter sans vous ` faire tort, `ny les autres sans malice, non plus que de la bo_nne vo- ` lonté de- ~ HENRY. Ce XV1J°`jOllI` de juin 1595, à Dijon`. A ° Avec le duc de Longueville et le ma- C le secours qui obligea le duc de Mayenne réchal d’Aumon|: il avait amené à Arques à décamper. .
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LETTRES MISSIVES
