Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/396

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\ _, DE HENRI IV ; 377 plasir à les continuer '; car non seulement vous interpretés à faulte d’afTection.0u a art ce qui procedde d’abondance de bonne volonté et. dela rencontre et nature des choses, mais aussy vous voulés que vous et moy payons l’amende de ce que aucuns des vostres, empruntans vostre nom, ont osé entreprendre contre vostre bonheur et mon service. ‘ Je le vous dis à Fontainebleau, et le vous eusse verillié à Troyes, si _ vos allaires ou vostre indisposition, qui ne paroissoit point quand je . vous_ laissay à. Paris, vous eussent permis de vous y rendre au jour- q_ue vous m’aviés promis ; ou si le besoing (que l’on a bien tost aprés cogneu au periljde ma vie, en combattant les `ennemys de ceste Cou- ronne)’que les bons habitans de 'ceste ville et mes serviteurs qui y ‘ avoient esté receus par eulx avoient de mon service, m’eust donné plus de loisir de sejourner en la dictelville. Car j’avois en main autant ~ de mo en ue de volonté d' satisfaire, ains ue eussiés co eu ar Y (l Y y ll P effect icy, si vous y fussiés venu, comme vous m'assuraste_s, lors, que vous feriés, et de vous y faire plustost apporter en litiere ou sur un brancard que d`_y faillir ; de quoy je vous ay despuis semond assez sou- vent, autant pour m’acquitter de ma promesse et me contenter moy- mesmes, que pour vous faire participer ala gloire deue à ceulx qui m’y assistent, de laquelle vous eussiés receu plus de consolation que Voqs n’en trouverés en vostre retraicte, qui m’.a esté aussy desagreable qu’elle est mal fondée, vous ayant donné les moyens, non sans incommoder mes affaires, d’accommoder les vostres, pour vous acquiter de ce deb- ` voir au uel `e ne uis ue `e ne me lai e . ue vous a és voulu - . ll .l, P Cl, ] a P en (l Y, U manquer, contre lesperance, voire asseurance, que vous m en avies . donnée, plus par opinion que par raison, pour fuir ce que vous dictes . tenés pour homme de bien, ainsy que je vivre, et la resolution en laquelle je vais le suis et que vous avés subject de le croire prier Dieu chez moy pour la prosperité et de le cognoistre, que je seray prest, à de vos allaires, en attendant Vhonneur de — la mesme heure, de nlespargner ny mon vos bormes graces, Sire, Sang : ny ma viçs Pour vostre Service, avec I (Ventre tres humble, tres obeissnnt et tres (idole la mesme alliection que je vous ay tesmoi~ ¤*°i °‘ •î*•°"î‘°“'• gnéc au temps de vostre mauvaise for- ‘ *CHAm-ES DE BOURBON i tune. C’€St CC (IUC je souhaite PlIlS.qUB de «D ; Troyes, go nu." juin i5g5. s i I tnrrnms nn umvm 'iv.- IV 1 I A8