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» 376 . LETTRES MISSIVES j . 1595. — 17 Jo1N`.—I'°. - - Cop. - - B. Pi. Fonds Dupuy, Ms. 407, fol. 15 recto ; — et Suppl. fr. Ms. 1009-3, — Arch. du duc de la Force. — Biblioth. de Carpentras, Ms. de Peyresc, reg. Il 1, vol. II, fol. àjg. Envoi de M. le préfet de Vaucluse. ' Imprimé. — Lettres inédites de_Henri IV et de plusieurs pcrsonnagesicélèbres, par A. Ssnrns. Paris, an x, in-8°, p. A. —` Mémoires de la Force, publiés par le marquis un LA GRANGE, t. I, p. 258 ‘. ×A MON COUSIN LE COMTE DE SOISSONS. u ‘ . Mon Cousin, La liberté de vostre lettre m’oblige à pareille response, I POl.lI` `PI’OUVCI` CG HC l’8SlZ (I€Sjà (IUE lCI’OP P8.? DOS COIDITIUDS COIN- POI'tCl]]OIlS CD toutes choses Z c’est (IUC VOUS estes VOUS II]€SIl"l€S la cause de vos plaintes, et que je n’en suis que la butte, dont je reçois les atteintes avec autant de regret qu’il me semble que vous prenés du ‘ Quoiqu’on ait ainsi plusieurs fois calomnient. Mais le malheur qui desjà m’a transcrit et même publié cette lettre, celle osté l'honneur de vos bonnes graces, n'a du comte de Soissons à laquelle elle ré- peu permettre ce commencement de trefve pond est inédite et fort peu connue. La à mes desplaisirs ; sy bien que j’ay appris voici d’après les manuscrits de Peyresc : icy seulement ce que j'avois sceu à Fon- , . tainebleau et à Paris. Et si j’ay quelque a Sim' sujet de plus grand contentement icy que _ « J’estois venu en ce lieu, ainsy qu'il là, c’est de vous avoir faict voir combien je vous avoit pleu me commander, pour ap- suis desireux de vous rendre compte de prendre de Vostre Majesté la cause que mes actions, y ayantfaict tout ce qui a esté vous disiés avoir de vous dellier de moy. en ma puissance. Donc, Sire, je mien reç ' Vous vous souviendrés, s'il vous plaist, de tourne chez moy, ne m'y estant jamais peu la supplioation et de Yimportunité que je resouldre, pour quelques mespris et def- vous feis, dés que vous estiés à Fontai- fenses que j’eusse receues, jusqu'à ce que nebleau, de l’averer, et depuis estant re- ceste accusation m’ayt rendu incapable de tourné à Paris. Toutesfois, je ne peus im- vous rendre le service que je vous çloibs, petrer plus grande faveur pour lors, que et encores avec ceste mauvaise fortune de _ — la pro):nesse_qu’il vous pleut me faire, de n'avoir jamais peu sçavoir pourquoy mes le me dire en ceste ville de Troyes, ou, services me sont imputez à crimes ; ou je Sire, je suis venu,. aux despens mesmes demeureray, Sire, en ceste ferme volonté I de masanté, avec une liebvre double tierce, E d’estre toujours vostre tres humble servi- esperant qu’en ceste occasion j'aurois de teur. Je le vous ay' dict et vous le dis en- _ quoy prouver ma fidelité, aux despens et cores, que touttes et quantes fois qu’il I à la honte de ceux qui injustement me vous plaira faire paroistre que vous me