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3'7ll LETTBÉSJMISSIVES _ pour vivre en bo’nne intel’ligenc”e ~&V€C` II10IlÉï(lOUSlIl llC'JCOI1}1ll€î1(l€ Soisa D sons, et s'il m’a jamais est黑possible ide tenir, deuxfmoisrdurant, cet ` esprit—là ren bonne l'l'|.lIl'l€.11Iîl`. Je ne doute pas 'qu’il n’aye ; dutcourage ; ‘ car il en Test' de ra’ce.=*’, ny» mesmes qu’ilinY'aye de tbonnes intentions ; mais il lesgmesnage Slïlïlâl'€tÃPI’CDd-SoHïl€mPS~'Sl’m&l`à proposiqulil. se faict plus ¤de> tort_qu`à nulraultre : de quoy, emloccasionuqujsse pre-= sente, le jugement* n’en se1 a paslort diHicile1'à= l’ai1=e à tousuceuxxqui sçauront que,‘ le lendemain- de :la reception~des.lettres de mes cousins le Connestable let mareschali de Biron', par lesquelles ilszme donnoient advis quele connestableade Castille. as’sembloitt.dergrandes forces en _ Lombardie ; avec desseing=dei•descendre au Lyonnois et en la-Bour1 gogne, et me prioient de me vouloir advancer, pour ce qu’il.y avoitdes ` coups à donneret par consequent dellionneur, à gagner, --de qllûy, coinmejeus com1n'encé.¢à pa1rler’tout.hault letrà convier ma ‘noblesse à . , se preparer et’monstrer courageuse «selon sa ‘ coustume ; mon‘ dictcousin le comte —de¤ Soissons fit mettre enrfavantœune questioniIsuHi'sante pour diviser, voire dissiper mon armée ; consistantia sçavoir si ‘cein’estoit pas monfintention que, comme1grand—maistre‘ de France, ilcommans dastaprés moyëà toutes mes arméess et surtout. en celleque j’estois prest de former ; par preference à mes dictsfcousinsle Gonnestable et mareschal, lesquels ont les meilleures troupes dont. je me puisse ser~ _ vir ; et vous qui les cognoissés pouvés juger si cesont gens pour soul} l’r1r_ce passeedroit. Sur quoy j’ay faict dire et remonstrer tout ce qu’1l m’a esté possible à mon dict cousin le comte de Soissons, voire luy ay usé des mesmes prieres que s’il eust esté mon Hls ou mon frere ; mais tout cela n’a peu empescher qu'il`-m’ayt'jquitté et emmené tout 1 A en juger d’après les Clïconomiies Soissons ; dont la valeur n'était pas moins royales, tous les torts n'étaient pas du côté brillante que celle du Roi, avait, de plus, du comte de Soissons ; et Rosny lui-même une force d’Hercule, qui rendait ses ex- ' _ avait été-employépar le, Boi.aup1 ès de. ce.; ploits prodigieux, acomme àlassbataille de prince dans une négociation assez perfide. Coutras,. ou,.il démonta.plusieurs~cava ; qui n°était pas de nature ales rapatrier. liers, en les empoignant à la ceinture, ’ Henri "lV en avait d'autres~ preuves les-~ enlevant. derla «selle et- les lançant à que cette consanguinité, car le comtede tex-reg