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` DE HE’NRI l’IV.` i — S’7—1 ` 1595. — 8 lJUIN. L- lll“"*`.', i (lop. — BÃB. 'Suppl. fr. MsI.'l009-2. (D`àpr.ès l'ancien cabinet de M. de Mandajors.) _ ' [AU CONNÉTABIJE.] ‘ Mon"Cousin? Je desire me îservir,-'au siege °du chasteau de‘1ceste ville i` d’un can'on qui=est’en ma’vill’efde'Lyon <et dlun’aultr’e=—qui- est en celle de Mascon.f Pour cestf eH’ect je vous—pri_e -de faire i’aire‘ levée'§ le plus tost1?qu?il vous sera' possibl’ef, de six vingts »bons’clievaulx rout- tiers,-PO1lI’J11H îîl'lt)lS` seulement, et par me'sme— m oyen retirer ties haloil tans»de ma dicte ville de» Lyon, suivant =ce’que jedeur escris ; deux aH’uts‘:ferrez ’quicsont’pou1 ?en mettre =un¤ au =canon==qui=est» au dict Màscon et mener l’aultre liault le pied avec deuxpaires de»roues â J canon, qui.sont.ïau dict Lyon et viendront de mesme façon. Il sera besoing aussy de [faire acheminer par deça le commissaire Guillon et tous les-officiers de mon artillerie qui sont au dict.Lyon, et princi- palementldes canoniers, dont je prevois que nous aurons tous grand besoing, avec lesquels ilest necessaire que l’on face venir douze i _ bonnes cl1arettës'.Je feray partir dedansdeux jours un homme qui fournira au-x =frais de ceste- despense ;‘ et ce pendant je vous prie aiiec- tueusement ; mon Cousin,-preparerles dicts ‘canons, ailuts et attirail ; et faire=entendre aux7dicts *oHÈiciers‘ et canoniers~mon intention,‘ aflin u qu’ils' se ‘ tiennentprests. Et dlautant que j’aytsceu ; despuis mon aultre ` lettre escripteyque chacunJest du= calibre de Szîvoye‘, jeivous prie aussy faire-apporter cinq ou six) cens~balles- du'mesm e calibre ; afïûn de les _ Inettreren besongne ; en- quoy fattends de vous —le—1bon ;service et assis ;, ` tance que requie1 t*un aH’aire dé*-tel poids et l’aH`è”ction que-vous me poI’tés ': priant Dieu, mon Cousinl q u*il'vous*avt "en'sa tÃres"saincte et- digne garde : Escript a*Dijon}-'leîv11_]° jour de juin '15g5. ‘ V __ i A DE NBUFVILLB, . a e ^1 a