Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/379

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. ô60» MTSSIAVES _' l nostfelpropre cqnscience et deila cioniiapce que nouspavons tousjours , eue?enl)ieu., `Ãprotecteii1 des innocens?,;et pareillement en la justice de =nostre cause, non rmpins qu’en la bontelàde Vostre béatitude'} nous avonsfrepris force et vigueur aulpremier rayon qui nuits est appareu de sa çlebonnairetéf dont auroit esté porteur nostre tres cher cousin ~leà cardinal de Gondy, de sorte que 'iiousjaurions aussyltost renvoyé devant Vostre Saincteté, pour luygepresenteriet descouvrir llinterieur A de nostre ame, la supplier nous honorer de sa sainoteibenedibtion et souveraine absolution, et implorleresoniaide au besoingqiiej mous en avons, non seulement pourlentier rep’os, de_nostre` ame, mais aussy . ‘ pour la conservation du ; premier Royaume de la Chrestien/té, îvoires pour l’universel bien d’icelle, et de l’Eglise dé Dieu, trop persecutée _ ‘ et allligée par nos dictsiiennemys, SOu1;SiPi aexte’de piete. Mais ceste nostreï desliberationoayant esté interroinpue par leurs a1‘tilic’es. accoustumez, elle n’avoit toutesfois este changée. Cest donc, aprés, le subject de la pbarge etdélegâtion que" nous aurions com- - mise au s"` du Perron, înom’mé£al’evesche d’Evreux, conseiller en . Iiiostre conseil d’Estat` et nbstre premier aumosnier, een la probité" du— A quel nous avons entiere conûance. Alu moyen de quoy nous supplions Vostre Saincteté, en toute/liumilitéi, luy donner benigne audience, ' recepvoir en bonne part la declaration qu?il luy fera et Yasseurance yu lx É i_ r . . qu1l» luy qonlirmera de no_stre l’oy(,3constance etcresolution en la reli- gion catlîolique, apostolique etfromaine, de laquelle il a pleu à Dieu . _ ` nous rendre dignes par lloperation du Sainct Esprit ; dont il peut luy rendre meilleur compte que nul aultre, comme celuy qui n’a—seule— ` ment esté tesmoing de la declaration et protestatiionpiibliquer que i nous en avons faicte, mais aussy qui nous a heureusement redressez, ` dirigez et grandement fortiliez et assistez ; comme il a faict, depuis, plusieurs aultresl, à quoy nostre exemple n’a— esté inutile. Mais s’il plaist à Vostre Saincteté benir son labeur et nostre action, nous espe- rons que les Pruicts qui en proviendront en redoubleronü à la gloire ` ‘ ‘ Nous avons dit que les conversions obtenues par Di1'Pèrron avaient de l’ec]at. _