l’absence du dict s’ de Bèllievre ; Donné à Fontainebleau, le x11_]° jour de may 1595.
DE NEUFVILLE
1595. — 17 MAI.
Cop. — Arch. du Royaume, sect. atlmin. iqgi ; Registres authentiques tie l’liôte1 deiçille de Paris, I .i ’ fol. 133 recto. ’ ’ Ã!
A NOS TRES CHERS ET BIEN AMEZ LES »jPBEVOST TDES MARCHANDS`, ET ESCHEVJNS DE NOSTRE BONNE, VILLE DE PARIS.
Tres chers et lJien.amez, Nous s0ï11mes.’acl\êe1ftyS (lu rgrand IlOIjl1l)1`B de pauvres qui ailluent ordinairement enQnostre’h`0nne ville (le Paris, à la nourriture desquels desirans faire pourveoi1t`,*nous’ vous mandons et ordonnons de chercher tous moyens à vous zppssiblesfsioit par `cottisations, questes ou aultrement, et dresser de’s`a’stelli ers pour y faire travailler les valides ; ài quoy vous employerés partie des deniers que y nous vous avons ordonnez sur le commerce, et pareillement ceulx ’ que Yon avoit cy devant mis es mains de la Haye, orfebvre, pour estre convertys en quelque ouvrage ; lesquels deniers vous fers fournir et delivrer à nostre recepveur par de clict` de la Haye, qui en demeurera deschargéj s’il yeschet. Donne à Fontainebleau, le xvij° jour de V may 1595.
HENRY.
Cruzé
Le registre date cette lettre de 1596 ; cependant la suite des séjours du Roi montre que ce nfest point cette année-là, mais la préceclente quÉil se trouva à Fontainebleau le ii] mai. Deplus nouswtrouvoins dans Lestoile, au 13 mai 1593,-Xune remarque qui confirme pleinement notre correction. «.Les rues ne- Paris se voîoient pleines de processions de pauvres, qui y affluoient de tous costez E sy qu’0n faisoit compte que depuis trois jours il enestoit entré dans Paris jusqu’à dix mille._»
