Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/364

Cette page n’a pas encore été corrigée

A A DE HENRI IV. l 3l15' ` , qu’auÀdict jour, et parce que je fais estat de depescher bientost par ' delà homme expres1._ .... pour saluer ce nouveau Grand Seigneur, je vous prieray seulement de maintenir les ailaires aux meilleurs termes que vous pourres, jusques alors que celles que je supporte m’ayent permis d’y pourveoir et à vos necessitez', que je sens comme le merite le soing que vous aves de mon service et de ma reputation ; ~ dont mettés peine d’entretenir la mere d’iceluy et son nouveau capi — ` taine de la mer, comme vous aves bien commencé, leur Faisant en» tendre combien il importe à Sa Haultesse de mesnager mon amitié, ` à son advenenient, et de ne se relascher des preparatifs commencez et dressez par son fpere pour la guerre d’I longrie, de laquelle, s’il a bonne isseue, il doibt esperer un grand accroissement de reputation et d’auctorite, tant contre ceux qui se sont revoltez contre moy, que contre ses ennemys, qui sont les miens ; de "la part desquels il rece- vroit plus d’empeschement qu’ils ne font, s’ils n’estoient divertys des . traverses_ que je leur fais plus aspres que jamais ; leur disant que je m’achemine en personne en mon armee, expres pour cest ellet, comme . il me semble que le Grand Seigneur doibt faire de son coste. Quoy faisant, j’espere—que Dieu henira nos armes, et que nous apprendrons q à nos ennemys, a leurs despens, que les princes qui se font servir par lieutenans ne prosperent jamais comme ceulx qui n’y espargnent leurs propres vies. ` - Fay reduict en Bourgogne la ville de Beaune et celle d’Auxerre, et ay faict 'passer mon armee en Bresse, qui a commence la guerre ‘ ' fort et ferme soubs la conduicte du mareschal de Biron, _ comme con- tinue de faire au Luxembourg celle de m' de Bouillon. Mon ennemy se renforce tant qu’il peut, et serois marry qu’estans_ les choses en tels termes, il fust receu à la paix avec le Grand Seigneiun Partant opposés-vous—y de tout vostre pouvoir, et excuses le retardement de mes lettres et presens, sur la dicte guerre, qui est plus allumée que jamais en aulcunes de mes provinces par la malice de mes ennemys, ' ll y a là dans le manuscrit quelques mots qui n'oll’rent pas un sens suivi et qui interrompent la phrase. - Lnrrnns nn nmvm iv.-uv., AA