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_ DE HENRI IV. 3l7 _. apporter ce qui despend de luy, fait proposer de jour en jour de nou? velles diiiicultez, qui sont propres pour prolonger la dicte conference, et non pour la terminer par quelque bon accord. L’estat de mes allaires ( ` ne peut permettre que mes dicts depputez s'amusent dadvantage par delà. Ils y ont trop perdu de temps ; vous, Madame, y avés receu trop, d’incommoditez : qui me faict desirer que mes dicts depputez s’en reviennent me trouver, si dans le premier our d’apvril ils ne cognoissent les depputez de mon dict cousin plus disposez à prendre une bonne resolution pour la paix ; vous priant aussy, Madame, de quitter la de- meure d’Ancenis et n'incommoder davantage vostre santé, vos ai`- laires ; remettant à vous remercier de tant de peines qu’avés prises à mon occasion, au temps que jlauray le contentement de vous voir ; vous priant croire que _i'auray cependant une continuelle volonté de m’en [revencher] en tout ce que je pourray pour vostre contentement : ` et je prie Dieu qu’il vous veuille donner, Madame, en santé, bonne et longue vie. . ' Vostre bon frere, HENRY. I l595. —— lô mns. i Orîg. — Arch. de Médicis, légation française, liasse 3. Copie transmise par M. le ministre de France à Florence. A MONS“ DE GONDY. A ensrxtuomin oanimins nn na cmmsm-;. Mons" de Gondy, J’ay commandé au s' de Villeroy faire response à la lettre que vous luy avés escripte par Asdrubal 1, aprés me l’avoir ' leue ; partant, je m’en remettray sur luy pour vous prier de remercier de ma part ma cousine la grande duchesse du drap que vous m’avés envoyé de la sienne, que j’ay trouvé d’autant plus beau que, oultre ce qu’il est nouveau, ce m’est un tesmoignage de la souvenance qu’elle ' C’est le nom’d’un courrier dont il estquestion dans plusieurs dépêches diploma- tiques. _