. mon espargne, pour le payement du premier quartier de janvier, fe- vrier et mars, et que vous serés fort bien payé par chascun des aultres quartiers de llannée. Mlasseurant de vous voir bientost, pour ce que mon voyage de Lyon me presse fort, je ne vous en diray rien davan— tage : seulement je prieray Dieu qu’il vous ayt, Mons' de Bonnevau, en sa saincte garde. Escript à Paris, le XXlJ° jour de febvrier 1595.
i nUz1â. 1595. — 2li FÉVRIER —I“’. Imprimé. — Mémoires de mcssire Philippes de Momazy, 162A, in-(t°, t. II, p. 5 x 0. i [A M. DU PLESSIS.] ’Mons" du Plessis, J’ay esté bien ayse d’entendre par la lettre que m’a rendue ce porteur le refus qu'a faict le s' de Talouetî de laisser entrer les gens de guerre de m' de Mercœur en ma ville de Pthedon. Il faut travailler par tous moyens de continuer cette bonne volonté du dict s' de Talouet, allin qu'il se resolve entierement à mon service. Em lo és-, ceulx ue `u eres` ro res our cest effect, et le faictes P Y Y Cl .l g P P P asseurer de ce que vous voyés à propos Pol1I‘ son contentement. A ce que j’ay veu par vostre lettre, ceulx de Vannes n’ont 'faict le semblable. Quant à ce vous a esté proposé, tant pour le regard _de Vannes que pour un aultre effect, mon opinion est que le dernier Slexecute, ‘ Cette lettre étaitécrite en cliiilres. i il faudrait connaître Yépoque à laquelle A ° Suivant les généalogies conservées au l’aîné mourut ou substitua sa charge à son, Cabinet des Titres, René de Talhouet, frère. De Thou donne au gouverneur de` seigneur de Séverai, de Kerdrain et de Redon le nom de Jean, et dit que dès l’île de Bhuis, chevalier de l'ordre du Roi, 15gA il avait fait un traite secret avec le ' fils aîné de Pierre de Talhouet et de Va- maréchal d’Aumont : u Aumontius Males- _ lence de Boisorhnt, fut gouverneur de tretum excurrit, ut Joannem Taloetum, Redon, et eut pour successeur dans cette qui Bedomum ad Vidanam tenebat et jam charge son frère Gilles de Talhouet, sei- anno superiore in occulto cum ipso con- gneur deBoisorhant.C’est de l’un des deux venerat, datœ fidei admoneret. » (Histor. qu’il est ici question. Pour savoir lequel, lib. CXIH.)
