A p DE HENRI IV. 303 mes subjects. J’ay presentement eu advis de la prinse de ma ville de Beaune, laquelle a esté reduicte à mon `obeissance par mon cousin le mareschal de Biron, avec mon armée et l’aide des habitans de ma dicte ville, lesquels luy ont donné entrée en icelle. Tespere que ce premier effect sera suivy daultres plus grands en mon pays de Bour- gogne, où je passeray dans peu de temps, allant à Lyon. L’armée de mes ennemys, laquelle est sur la frontiere de Picardie, est Fort dimi— _ nuée. Mon cousin le duc de Bouillon s’est logé dans Ivoy et a pris cinq ou six chasteaux es environs. Depuis huict jours les s" d’Osson- ville et de Tremblecourt sont entrez avec cinq mille hommes de ` guerre dans le comté de Bourgoigne, et se sont saisys d’une ville, laquelle ils fortilient. Ils sont advouez du comte Maurice. Ce sont assez I d’occasions pour occuper les Espagnols et leur faire sentir leur part du mal qu'ils me veulent laire. Je vous prie, que j’aye souvent de vos nouvelles sur les occurences de delà .: priant Dieu, Mons' du Ples- sis, vous avoir en sa garde. Escript à Paris, le Xlje febvriër 1595.
1595. —— 1 2 riâvnina. — II". - Orig. — Arch. de M.— le marquis de Mornay. Imprimé.- Mémoires et Correspondance de Du Plcssi.s Mornay. Paris, 182Ii, in-8°, t. VI, p. 163. ` MONS“ DU PLESSIS,. coussitmt en Mou consnu. ¤ ¤s1—A 1~ ET mnvé, er suvnnxurnumxvr on Ms Manson nr musees ne mvsnne nr mrmu nomma. . Mons' du Plessis, Vous seavés comme j’ay donné à ma sœur tous- les deniers resultats et revenus de mes domaines et terres de Flan- dres, de quelque nature que ce soit, deubs et escheus de toutes les ` années passées, jusques et compris l’année mil cinq cens quatre—vingt— douze, par qui et pour quelque cause que ce soit ; laquelle en reco- gnoissance des anciens services que Pomereu, trésorier et recepveur general des dicts domaines, terres et revenus, a faicts à nostre maison, elle luy a, par ses lettres du vingt-septiesme novembre dernier, quitté
