sont venus trouver ; et m’a esté escript par les mayeur et eschevins de
ma dicte ville pour se plaindre de la retention que vous avés ordonnée
estre faicte des marchandises qu’ils menoient aux Pays-Bas, le tralicq
desquelles est le seul moyen qui leur reste pendant ces guerres, pour
tirer leurs necessitez et commoditez des dicts pays, ne le pouvant faire
d’ailleurs, pour avoir les garnisons ennemies incessamment sur les
bras ; me suppliant, attendu que la guerre n’est pas ouvertement de-
clarée contre les Espagnols, que`_j'aye agreable la continuation du dict
transportde marchandises, et ordonner la delivrance de celles qui `
leur sont retenues. Ce que je vous ay bien voulu mander par la pre-
sente, et, vous faisant cognoistre en quelle recommandation me sont
les dicts habitans pour leur fidelité, vous prie de faire entierement
restituer aux marchands susdicts les toiles et marchandises qui leur
ont esté arrestées à Cambray, les gratifiant en tout et partout autant
que leur fidelité et entiere aflection à mon dict service le meritent ; a
— quoy vous me ferés service tres agreable de tenir la main : et je prieray
Dieu qu'il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript
à Paris, le xv° jour de janvier 1595.
. ‘ « HENRY. . _
. vormn.
1595. — 1 7 JANv1En. — I".
Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9132, fol. (ix.
» Cop.`- Suppl. Fr. Ms. 1009-4.
A MONS“ DE HUMIEBES.
cunvmnn nn uns ommns, cmumu on cmouwrn nomms nmarvirs ns nas onnonnmcrs,
sr Mon risucrnmm cessait au couvmmnnmvr on ricaaoxs.
Mons' d’Humieres, Vous sçavés quelle est la resolution que j’ay
prinse pour incommoder ceulx de Soissons. Je vous prie, suivant
icelle, de faire pourveoir à Vy¥sur—Aisne, y loger quelques gens de
pied de la garnison de Compiegne aflin d’asseurer le passage, et que
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LETTRES MISSIVES