Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/303

Cette page n’a pas encore été corrigée

`DE HENRI IV. 285 gens de guerre qui sont en garnison a Metz, nous y faisons presente- ment envoyer le peu de secours que ceux de nos finances ont peu assembler sur la fin de ceste annee, qui est le temps. auquel nos deniers sont le plus espuisez, à cause des despenses qu’il nous a con- venu de laire pendant le courant d’icelle ; vous priant de croire que tout ainsy que vostre loyauté et ailection en nous est grandement re— commandable, nous avons pareille volonte de vous aimer, cherir, con- server et soulager autant qu'il nous sera possible. Quant à la plaincte que vous nous aves liaicte du passage des trouppes hollandoises et des forces conduites par nostre tres cher cousin le mareschal de Bouillon, i ' qui ont ruiné le plat pays : la faulte en doibt estre rejectee sur les Espagnolz, nos ennemys, qui nous ont suscité les troubles et divi— sions de nostre Royaume et les ont tellement fomentees, depuis six ans, au desavantage de nos dicts bons subjects, que nous nlavons pas moins de courage que de raison de `rejecter en leur pays le flambeau u de la guerre, qu’ils ont si cruellement allume au nostre. Mais nous donnerons ordre, à l’advenir, que s’il pa_sse quelques forces et armées en vos quartiers, elles auront le soing de vostre soulagement et con- servation que merite vostre singuliere loyauté et la protection que nous vous debvons. Donne à Louvres en ‘Parisis, le xxv1_]° jour de . decembre 15g[i. ` _' — HENRY. . ne ivsurvirtia. g 159lL. — 27 DÉCEMBRE. — ll".- ' Orig. — Papiers provenant des anciennes archives de Lyon et conservés dans cette ville. Copie Q _ transmise par M. Dupasquier. ‘ Orig. — Arch. municipales de Langres. Copie transmise par M. Migneret. y Imprimé.- Mémoires de mcssire Philippes de Mornay, in-!i°, t. ll, p. AS2, etc. CIRCULAIRE SUR IJATTENTAT DE CHASTEL. 1 Vous aurés icy la nouvelle d’un malheureux accident qui m’est ‘ Liexemplaire adressé à la ville de graces que, depuis nostre naissance, nous Langres commence ainsi : «De toutes les avons receues de Dieu, celle qu'il luy a