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DE HENRI IV. 279 est deub, des ambassadeurs qulils vous ont dict vouloir envoyer de- vers moy, non plus que de la venue par deçà de ceulx de la republique de, Venise, d’autant que je vous en ay escript mon intention bien par- ticulierement par mes dernieres, qui ont esté faictes doubles. Je prie Dieu, Mons' de Bellievre, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. . p HENRY. 159ll. — ill DÉCEMBRE. Cop. — Collection de feu M. Auguis. I " Imprimé. — - Histoire du Poitou, par THIBAUDEAU, t. V, p. 220. I . [AU DUC DELBEUF.] A Mon Cousin, Je seray tres aise de vous voir, suivant la promesse que vous m’en aves donnee par vostre lettre. Je vous asseure que serés le bien venu et qu’il ne sera —en la puissance de ceulx qui voudront ‘ vous porter envie, de me donner aultres impressions de vous que celles que vousme donnerés par vos actions. Vous sçavés quelle est ma franchise et comme je ne puis ny veulx tromper_ ceulx que j’all’ec- A tionne, de ce qui les concerne ; mais ilne s’ensuit pas que j’ad_jouste loy à tels rapports ; je m’arreste aux elfects, lesquels j/'ay attendu de i vous tels que vous m'avés promis. J’attends le semblable de la lidelite des habitans de ma ville de Poictiers ; au moyen de quoy il suffira que vous leur recommandiés de ma part, partant d’icelle pour me venir trouver, de veiller soigneusement à leur garde et de ne recevoir per! sonne en leur ville qui y apporte chang, ement ;qet s’il est besoing, leur ferés voir ceste lettre, allin qu’ils'ne doubtenti. ma volonté en cest endroict. Mais je suis tres marry de Fla prise de"Pastagni-ere, lequel, pour sa condition et son merite, ne meritoit le traictement qu’i’l a ren- contré, duquel le temps consommera les entreprises, ainsy que je mlasseure que vous en sçaurés aussy mauvais gré comme je fais : priant Dieu, mon-Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Ãmiens., le xiiuf decembre 15gA. ` . .. ., . HENRY.