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260 I LETTBE5 MISSIVES -par delà prisonniers ; dont Teslargissement sera plus que reconipensé par celuy du s" Defliat, qui est gentinlllâiomme plein de vertu et de fidelité à nostre service. Donne à S*-Germain, le 9`ÈXî, V11`]° jour de no- vembre l59[|. I - roncsr ; . 159li. — 28 Novnmnan. ——II‘“°. Orig. — Manuscrit appartenant à M. fabbé Caron, à Versailles. i Duplicate communiqué par M. Villcmain. A MON COUSIN LE CARDINAL DE JOYEUSE. Mon Cousin, Vous nfavés faict un tres grand plaisir d’avoir faict entendre a Nostre Sainct Pere l’honneur que je veulx porter au S'- Siege, et le desir que j’ay de meriter sa saincte benediction, suivant . . la priere que je vous en avois laicte par ma lettre du xv “ du mois dloctobre, comme j’ay appris par la vostre du 111_]° de ce mois ; qui mia esté presentée le xxv°, et davantage que vous y ayés adjousté vostre rernonstrance du besoing qu’a la Religion catholique, aposto- ` lique et romaine, pour conserver mesmes fauctorité du Saint-Siege, qu’il plaise a Sa Saincteté embrasser vifvement la reunion d’iceluy avec ceste Couronne, et d’en advancer la resolutiroîrr,. en surmontant, par son auctorité et prudence, les difticultez et langueurs qui s'y pourroient rencontrer ; lesquelles aussy consistent plus aujouidbuy en la forme qu’elles rfimportent. à l’ess ;e¤1`âce de la chose. Car, puis- qu’il a pleu à Dieu me dounerda cognoissance de la verité de la dicte religion, en laquelle _j'espere qu’il me fera la grace de persevererÉons- tamment jusques au dernier souspir de ma vie, comme je vous asseure estre ma resolution, il me semble que c’est un fondement tres solide ' sur lequel Sa Saincteté peut bastir la sienne, avec esperance toute certaine d’en recueillir à fadvenir le fruict qu’il convient pour la res~ tauration de l’Eglise de Dieu, laquelle nous voyons avoir besoing, au peril qu’elle court, de remeddes plus prompts que les ordinaires, joint