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LETTRES MISSIVES

` mandés ce que deviendra l'armée de mer de Sa Haultesse, que l’on m’a donné advis s’estre retirée et avoir passé avant : priant Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escript à S‘-Germain en Laye le xxf jour de novembre 15gli. — HENRY. Q [15%..] — 2 5 NOVEMBRE. Minute. —B. B. Fonds Dupuy, Ms. 407, fol. 13 recto. Cop. — B. H. Suppl. fr. Ms. 1009-1:.. (D’après l'ancien cabinet de M. Joly de Fleury.) Imprimé. — Lettres inédites de Henri I V, etc. par A. Ssmnrs. Paris, an x, in-8°, ip. 2. [A LA REINE MARGUERITE.] _ M’amye, Depuis peu de jours j’ay donné la charge de mes iinances _ à des gens de bien ‘. J'espere que no11 seulement moy, mais tous mes serviteurs recevront de ce costé-là tout ce qu’ils se pouvoient pro- mettre ; et pour vostre particulier vous trouverés que rien ne man- quera à ce que je vous ay promis, et aurés doresnavant autant Occasion de vous louer dleux, que jusques icy vous avés eu de raisons et juste sujet de-vous plaindre des manques que vous avés receus : car je ne leur ay rien recommandé avec plus d’aii’ection que ce qui vous con- cerne, de sorte que Pol.II‘ ce regard vous pouvés avoir l’esprit' en repos. Quant à l’estat duquel vous m’avés escript, _j'ay un extresme regret de ce que, lors de la reception de la vostre, il n'estoit en mon i pouvoir dlen disposer, car il y avoit deux ans que celluy à qui il avoit I A la mort de M. d’O le Roi avait été un seul super-intendant avec absolue au— _ sur le point de lui donner pour succes- thorité, elle fit former un conseil des seur M.•de Sancy ; mais quelques plaisan- finances dont monsieur de Nevers fut es- teries qu'il s`était permises sur le degré tably chef`, assisté de messieurs le chan- de fidélité de Gabrielle le firent échouer. celier de `Chiverny, duc de Retz, de Bel- « Cette dame donc, disent les (Economics lievre, Sancy, Schomberg, Maisse, Fresne royales, rompit le dessein du sieur de et la Grange-le-Roy.» (Chap. Lvm.) Sancy, en usant de telles menées et pra- Plus tard Rosny fut admis dans ce con- tiques, et menageant si dextrement l’es- seil, qu’il finit par remplacerlseul, en ob- prit du Roy, qu’au lieu de laisser establir tenant la surintendance.