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' DE HENRI IV. 251 mont, pour faire le proces à ceulx qui ont voulu entreprendre contre luy et sa place, car je veux que les auteurs de telles trahisons soient ; cbastiez, dont la cognoissance appartient, privativement àtous autres, aux prevots de mes cousins les mareschaux. Partant vous feres chose qui me sera tres agreable de secourir mon service et le dict s' de Lieramont en ceste occasion : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.

HENRY.

\ [ lA59l1. — 18 NovEMBaE. _ Imprimé.- Mémoires poùr servir, de preuves à Fhistoire de Bretagrie, par dom Nlomcn, t. III, col. 1623. i [A M. DE ST-LUC.] i Mons' de S*—Luc, Lorsque vous esties nagueres par devers moy, vous aves assez recogneu combien a bien merite de moy le s"de Mont- martin, et son bien et contentement me sont recommandez ; ce que je ne vous representeray maintenant : seulement vous prieray quiestant en vostre charge vous teniés la main, avec monicousin le mareschal d’Aumont, à ce qu’il soit satisfaict entierement de ce qui luy est deu du ' passé pour son estat, entretenement et appointement, luy faisant bailler telle et si bonne assignation du tout, et pour l'advenir, que le traic- tement qu’il recevra cy—apres, beaucoup plus favorable que 'par le passé, l’oblige à demeurer en la province et a bien servir en icelle.« le sçais qu’il est tres utile et necessaire. Slil y a quelque cessation d’armes ou aultre traite de paix, je lui ay commande et seray bien aise qu’il me vienne trouver en Lyonnois ; Tenésly aussyà lamain et à tout ce que jugeres se pouvoir laire, le gratilier et Favoriser. M’as- r • seurant du soing que vous aurés, je prieray Dieu qu’il vous ayt, ` Mons' de S‘—Luc, en sa saincte garde. Escript à S‘-Germain en Laye, le xv11]’“€ novembre IDQA,. . HENRY. ` t rouen. ' 32. '