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_ DE HENRI ; IV. ÈZI7 nostre bonne sœur et sa maistresse, pour luy estre et ses trouppes nos ville et chasteau de Morlaix delaissez pour retraite, suivant les conventions qu’il pretend avoir esté accordées entre elle et nous, nous ayant esté envoyé le s" de Forges par nostre cousin le mareschal d’Aumont pour cest eH’ect ; oultre l’intention duquel celle du dict s' de la Noé nous fait suflisament congnoistre l’interest que nous avons d’intro'tluire et establir le dict s' de Norriz au dict Morlaix. Mais d’au- . tant que nous voulons, commenous en avonstousjours esté et sur toutes choses soigneux, que nos parolles et promesses demeurent inviolablesè nostre intention asseurée est que ce qui a esté convenu entre nous et la zdicte royne soit exactement suivy et observé, n’y voulant contrevenir en facon que ce soit, estant, oultre nostre foy qui est engagée, tant tenus et obligez a la dicte royne du bon secours et de l’assistance qu’elle nous a donnée pour vostre conservation, prin- cipalement en plus grande necessite de nos allaires et des vostres, que ce seroit trop pour prejudicier à nostre honneur et reputation, que de leur manquer en chose que ce soit. Et d'autant que nous avons am- . plenient instruit le s' de S*—Luc de nostre volonté sur ce subject, pour la rapporter à nostre cousin le mareschal d'Aumont, nous remettons à eulx de la vous faire entendre, et à pourveoir ainsy qu’ils verront estre le plus a propos pour nostre descharge, leur ayans neantmoins `enjoinct _ tres expressement, oultre ce qui est des dicts traictez, ne passer aucune ' chose au prejudice de la liberté, repos et seureté de la province ; à quoy nous asseurons qu'ils satisferont et que de vostre part vous y , conformerés comme bons et lidelles subjects sont tenus de laire. Donne à S‘-Germain en Laye, le x‘“°_iour de novembre 159lt. l ii HENRY. i PO'l`]ÉI\. ~