DE HENRI IV. 2l15 nous avons esleu les presidents Harpin et de la Grec comme personnes capables et bien instruits de l’estat des allaires de la dicte province, l et non moins alïectionnez a la conservation d’icelle, leur mandant pre- sentement s’acheminer au dict Ancenis, vous en ayant ce pendant voulu donner advis, ailin qu'auparavant leur partement vous les instruisiés amplement de tout ce que vous penserés importer à nostre service, bien, repos et contentement, allin de le procurer et en tirer tout l’ad- vantaige qu'il sera possible d’estre traicté, conformement aux instruca tions que nous mettrons ez mains des dicts depputez ; en quoy si nous W remetlzons par trop de la grandeur de nostre auetorité, vous debvés d’autant prendre de creance de l’extresme desir que nous avons de vous concilier, et moyenner un bon et asseuré repos en vostre province, ai- 1 mant beaucoup mieulx prejudicier à nostre particulier que defaillir au bien si grand et apparent qu’une paix et concorde entre tous nos sub- jects et la reconciliation de nous et du duc de Mercœur vous peut ap- porter ; ce qui vous doibt d’autant patiemment faire supporter quelques . legeres conditions auxquelles nous et nos depputez pourrons nous laisser aller, si nous recognoissons qu’autrement on ne puisse re- cueillir le iruict que nous promectons de ce traicté : attendant l’l1Cll— reuse issue duquel, nous prions Dieu, Tres chers et bien amez, qu’il vousuaytsen sa saincte garde. De S‘-Germain en Laye, le'1x° jour de novembre»1«5 g[i. i — t HENRY. rorma. i . 159ÃL. — g Novnmsan ; — lI“‘°. Minute.—B. B. Fonds Saint Germain Harlay, Ms. ll87, fol. 221 recto. [lA M. DE SILLEBY.] Mons' de Sillery, Vous serés seulement asseuré par ceste-cy que '* _j’espere m’acheminer à Lyon si tost que le duc de Bouillon sera revenu du voyage qu’il est allé faire pour tendre la main aux forces qu’envoient à mon secours les Estats des Pays—Bas. Il aura donné jusques auprés de
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