et qu’en ceste consideration je l’avois confirmé et restably en son estat
de senescbal de Thoulouse, vous ayant par mesme moyen mande de
tenir bonne intelligence avec luy, pour ce qui se pourroit presenter
par delà pour mon service, comme il m’a fait sçavoir que vous aves
faict, vous estant offert de l'assister de tout ce qui pourroit despendre
de vous en toutes les occasions qui sortiroient pour le bien et advan-
cement de mon dit service. Dont je vous ay bien voulu tesmoingner
par ceste—cy que je vous en sçay fort bon gre, estant ce en quoy je
constitue ma principale force, que en la bonne correspondance de
mes-bons serviteurs dans les provinces, mesmement de ceulx qui y ont
les charges ou y tiennent les premiers lieux. Je vous prie donc conti-'
nuer ceste bonne intelligence avec le dict s' de Cornusson, et en ce
qu’il vous fera cognoistre estre de 1non dict service vousy employer
de tout vostre pouvoir. Ce n’est pas que mon intention soit de rompre
la trefve qui est en Languedoc, parce que c’est une foy publique
que je veulx estre observée. Mais si aulcuns des villes et lieux qui
sont encores occupez se vouloient reduire, et qu°à ceste occasion l’0n
leur voulust courre sus, _j’entends bien et desire qu’ils soient assistez,
et que pour ce faire, si le dict s' de Cornusson vous recherche de l’aider
de vos forces, que vous le faictes, comme il a mesme charge de faire
de celles qu’il peut avoir, si vous en aves besoing pour mesme oc-
casion. Sur ce, je prie Dieu, Mons' de Bournazel, vous avoir en sa
saincte garde. Escript à Paris, le XVllJc jour d’octobre 159li.
159ll. —— 18 ocroisnn. --IV'“‘°. Orig. — Arch. de M. le baron de F ournas, au château de Moussoulens, près Carcassonne. Copie transmise par M. G. de Clausade, correspondant du ministère de l'Instruction publique., [A M. DE MOUSSOULENS.] Mons" de Montsolens‘, Encores que vous ayes jusqu’icy suivy le ' François de'Saint—Jean, de la maison soulens, en 1582, par son mariage avec d’Honous, était devenu baron de Mons- Catherine de_ Voisins, lille de Durand de