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6 LETTBES MISSIVES ce qu’à Saumur on ne prie poinct Dieu pour elle ; mandés-moy ce qui en est, car je ne. le veux croire. Hesperien vous dira comme il a porté à Blois la declaration necessaire pour faire assoupir ce qui s’y est passé, ensemble de mes nouvelles. En attendant vostre venue, s’il se passe par delà chose qui importe à mon service, que j’e'n sois promp- ` tement adverty, et par le retour du dict Hesperien. A Dieu, Mons' du I Plessis, lequel je prie vous avoir en sa garde. Le vif aoust, à Mon- ' ceaux., ` HENRY. 1593. — 8 Aoûr. ` Cop. — Bibliothèque de M. Monmerqué, Ms. intitulé.: Lettres à lumbassadeur du Levant. U A MoNs¤ DE BREVES, i cnsrnmxoims oimmmtn on MA campus, sr Mos Ansasssnnun A LA vous nxcutsn mi U ‘ cams saxonnes. ‘ - _ Mons' de Breves, Les bons et lidels services que j’ay receus, depuis mon advenement à ceste Couronne, des princes, seigneurs et de mes I bons serviteurs catholiques, m’ont rendu tres desireux de les gratiflier . ' de tout ce qu’il me seroit possible ; dont aîant cogneu que l'une des ' choses qu’ils souhaitoient plus estoit de me veoir avec eux en l’Eglise I et religion catbolicque, apostolicque et romaine, Dieu m’en a, par sa grace dailleurs, inspiré une tellegvolonté, et donné si bonne cognois— sance que ceste-là est la vraie Eglise, qu'il m’a esté aisé [leur don- — ner] en cela le contentement, qui mlest plus grand qu’à tout autre ' pour le repos de ma conscience. Ainsy ayant convocqué il y a quelques mois une assemblée d’evesques et docteurs catholicques pour m’ins- truire et resouldre avec eux sur ce faict, et mande par mesme moyen grand nombre des dits princes, seigneurs et de mai noblesse, en- semble des principaux ofliciers de mes cours de parlement, pour in- tervenir en ceste resolution, et assigné premierement en ma ville de Mantes et puisiaprés en celle—cy au xx"" juillet dernier, ils s’y _ sont rendus au dit temps en fort grand nombre, et outre la commu-