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‘ DE HENRI IV. 147 vancerle plus que vous pourrés, car je desire que le dict eschange soit eflectue le plus tost qu’il se pourra faire. Quant au marquis de Belle- Isle, le s' de la Gilmaudiere 1 m’en ayant parle en termes generaux, et ne m’ayant ouvert aulcun moyen sur ce qu’il peut desirer, je n’ay ' peu luy donner aulcune resolution, sinon Tasseurer de mes bonnes graces et de ma bonne volonté en son endroict, de laquelle je luy feray tousjours sentir les effects quand il m’en donnera occasion et que , je le verray disposé à me recognoistre et servir. A quoy je seray bien aise que vous _apport1és ce que vous jugeres y pouvoir servir : et sur, ce, je prie Dieu qu’il vous ayt, Monsf du Plessis, en sa saincte garde. I Escript à .Sainct-Germain en Laye, le xxvif jour d’avril 1.59A. ` t L HENRY. _ roman. issu. 4 MA1;iI'°. . Orig. — B. R. Fonds Béthune, Ms. 8951, fol. A. ` Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. lOO9-3. I i A MON COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS pm. on mwen, couvmmnun nr Mou meucrmmr cmmim. mv cmnwicivn nr sms. . Mon Cousin, Estant mon intention de descharger, tant qu’il me sera possible, mes villes des excessives garnisons qu’il me y a fallu tenir à cause de la violence des presens troubles, dont ilsemble que le sub- . ject cesse à present en plusieurs endroicts de mon Royaume par la recognoissance qu'il a pleu à Dieu inspirer à plusieurs villes de leur debvoirq envers moy, c’est cause que j’ay volontiers accordé aux habi- tans de ma ville de Bray la requeste qu’ils m’ont faicte de les zen des- charger. Et toutesfois, afiin que en ostant la dicte garnison,»la dicte _ ville demeure tousjours si asseurée pour mon service qu’il n’en puisse — ‘ C'est très-probablement Benjamin de sous le noni de la Guinemaudière, suivant Bernon, seigneur de la Guillemaudière, Yautographe du Roi. à qui est adressée la lettre du 1°' février, . 19.