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LETTRES MISSIVES


faire à aultruy. Sy est-ce que, oultre le mauvais exemple qu’ils donnent, abandonnant un prince de l’amitie duquel ils ont tant doccasion de s’asseurer, [la] 3 preuve qu’ils ont eue de la mauvaise intention du roy d’Espagne leur est un indice certain de ce qu’ils doibvent attendre de luy où il trouvera moyen de leur mal faire, [et tel]" qu’ils n’en ` doibvent negliger un remede si important que de luy empescher ceste approche si prés d’eux. Tespere que quand la dicte dame aura ouy les s“ de Sidenay et la Fontaine, elle changera de resolution ; en quoy vous aiderés en ce que vous cognoistrés le pouvoir faire, comme je sçay que vous n’en perdrés aulcune occasion pour le regard de vostre particulier : priant Dieu, Mons' de Beauvoir, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde.

HENRY.

1594. — 27 AVBIL. Imprimé. — Mémoires de messire Philippes de Momay, édit. in-li°, t. II, p. Iii 2. [A M. DU PLESSIS.] I Mons' du Plessis, Mon cousin le duc de Retz mia 1`aict entendre qu’il est prest de prendre recompense de Belle-Isle, pour la remettre du tout en mes mains, en luy baillant recompense raisonnable, soit de mon ancien domaine ou de celuy de la Couronne. `Et parce que mon dict cousin desire que vous ayés cognoissance de ce qui se passera pour le dict eschange, ce qu’ayant aussy agreable de ma part, je vous ` en ay voulu advertir, afin qu’aprés que vous aurés entendu Pintention de mon dict cousin, vous travaillés pour sçavoir au vray le revenu et la valeur de Belle—Isle, et par quelle portion de mes dicts domaines l’on pourroit accommoder mon dict cousin ; ce que je vous prie d’ad— 3 La copie (IC Londres POFÈC Z üClCSli téI`£\l lOl'lS (IUC IIOUS VCHOHS de I`€Il’l3l’qLlCl` (lOI]I’l@I‘ PTBUVB. F1 I pourraient pI’OVCDlI` de CC qllü cette lBl.l.l’C, “ Cette intercalation paraît indispem qui était écrite en chifires, ifauraitpas été sable au sens de la pl1rase.Les diverses al- parfaitement décliiilréc.