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— DE HENRI IV. U13 1n’elIorceray de les renvoyer contens sur ce qui sera du bien de leur communaulté. Mais s’ils me proposent rien qui soit à vostre prejudice, vous pouvés croire que je ne le passeray nullement, estant plus tost disposé à vous accroistre et amplifier mes graces et bienfaicts qu’à les vous diminuer. Vous aurés entendu la continuation des prosperitez qu’il plaist à Dieu nous donner, par la reduction des villes de Troyes et d’Auxerre, laquelle a esté, depuis, suivye de celles de Sens, Riou et Abbeville. Sur ce, je prie Dieu, lVIons’ de Bourdeille, vous avoir ` en sa saincte garde. Escript à Paris, le xx° jour d’avril 15gA. ` V HENRY. Fencer. l59l1. — 21 AVRIL. Orig.— B. H. Fonds Béthune, Ms. 9ll5, ('ol. 52. _ Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. IOO9-3. A MON COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS, . mm ns vn.mcn_, couvsmuaun sr Mos Linucrsmur EN mas mrs DE cnisnpincma ET BRIE. Mon Cousin, Je vous ay escript depuis deux jours pour vous prier, passant par ma ville de Troyes, d’arrester en icelle quelques jours, pour adviser et pourveoir à ce qui est necessaire pour la seureté d’icelle, m’asseurant que, par l’ordre que vous y establirés, le repos . de ma dicte ville sera entierement asseuré. Les depputez de ma dicte l ville sont encores par deçà, attendant les depesches sur leurs articles. Je les renvoieray au plus tost ; ce pendant je vous ay voulu escrire par ` Vienne, present porteur, auquel jlay donné charge de vous faire en- tendre quelques particularitez concernant mon service. Sur quoy je vous prie le croire et vous asseurer que je desire infiniment de vous veoir : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Paris, ce xxf jour d’avril 15gA. . - i HENRY. _ Z A roman.