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DE HENRI IV. i llil je m’asseure qu’il luy enst esté donné moyen de passer seurement, s’il se fust mis en dehvoir de le rechercher ; et pour ce qu’il importe à mon service d’açcélerer sa venue, je vous prie, .s’il y a chose par dela qui puisse tant soit peu retarder la vostre, de le faire .partir inconti— nent pour me venir trouver ; et si la presente vous trouve si avant qu’il y peust encores courir quelque hazard en chemin, le faire accom- pagner de dix ou douze chevaulx jnsques ou vous jugerés qu’il puisse i estre besoing, pour le rendre horsdu danger : sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Paris, ce xvxf jour d’apvril 159û.., ‘ HENRY. _ nsvot. l59l1. — 17 Av1uL.—II'"°. Orig. — B. R. Fonds Bethune, Ms. 9115, fol. 51. I Cop. — B. R. Suppl. fr. Ms. lO09=3. A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS ET DE RETHELOIS, — lcouvmmnunm Mon tinurnumr ennemi. mv Mns pnovmcns un cummcnn nr imm. i Mon Cousin, Encores que je me promette qu’en venant me trouver vous vouldrés prendre vostre chemin par ma ville de Troyes, et qu’y passant vous pourvoirés à ce que vous jugerés necessaire pour la seu- reté de 1na dicte ville, neantmoins m’ayant esté represente par plu- sieurs de mes serviteurs qui sont habitans d’icelle ville quelques par- ticularitez dont mes ennemys avec le temps se pourroient prevalloir, et par ce moyen prejudicier grandement à mon. service, je me suis advisé de vous escrire la presente et vous Ienvoyer promptement, pour A vous prier de sesjourner quelques jours en madicte ville de Troyes et prendre le loisir de considerer l’estat auquel elle est à present, l’ordre que le maire et les eschevins ont estably pour la seureté d’icelle, quelle correspondance il y a entre les habitans et specialemententre ceulx qui tiennent les principales charges, tant de l’hostel de ville que _ des officiers de la justice, et s’il y a aucuns chefs, de par de ceulx