Pontoise et depuis deux jours à Rouen. Il ne tiendra maintenant qu’a i
vous, en nous rendant ’l'obei'§’§—ance_.q'i‘ïÃ'ie vous nous debvés, que vous
ne participiés aw mesmaqcontentement et retpos dont jouissent et pre-
'. sent les dictes villes. Vous ne pouvés plus longuement vous excuser
de ce debvoir ; Dieu le »vous commande ; la rîatt, urë vous ry oblige ; les
Espagnols, qui sont à vos portes et introduits en d'autres nos villes par
ceulx qui vous commandent et qui leesveuilleiit establir en vos mai-
sons auprejudice de vos franchises et lîbertez, vousy contraignent. Ne
doubtes point de la seureté de vostre religion : le contentementet repos
que nous avons en nostre ame de'la vraie congnoissance que nous »
tenons maintenant d’icelle, et d’estre retmy avec vous en une mesme
Eglise catholique, apostolique et romaine, ne donneront jamais lieu
aux opinions contraires ; la profession que nous en faisons est mani-
. Éste, et les sermens solempnels et publics donnez à nostre conversion,
~ et depuis confirmez et reiterez ap nostre sacre et sumption de l’Ordre
du Sainct-Esprit, nous obligent de vivre et mourir en icelle. N’appre-
bendés non plus la recherche de vos faultes passées ; la promesse que ï`
nous vous faisons maintenant de vous les pardonner, et la doulceur et_
clemence qu’ont esprouvé en nous ceulx des villes dessus- dictes et plu-
sieurs de nos ennemys, sur la vie desquels `la justice que Dieu a ~mise
en nos mains et la rigueur de la guerre nous donnoient toute puis-
sance, vous debvroient bien esloigner de ceste crainte. Ne ‘vous laissés
aussy esbranler des menaces et moins pipper et gaigner par les vaines
° promesses et offres des estrangers et leurs adlierensynous vousipîe- - '
nous des à present en nostre protection, la faveur de laquelle vous A
peut apporter plus ag moyens, de biensiet de richesses que toute
l’Espagne et les Indes ensemble vous produire d'or et argent. Ne fei-
gnés donc de venir à nous, qui avons et aurons tousjours les bras ou-
verts pour recevoir et caresser d’une paternelle bienveillance et royalle
clemence les plus errans et desvoyez de nos subjects. Nous vous re-
mettons en la libre et entiere jouissance de tous vos moyens et facultez
et de tant de beaux et amples privileges, droicts et immunitez que vos .
peres se sont acquisjde nos predecesseurs par leurs signalléesiloyaulté
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